| | | » Entrer dans mon humble demeure | f e l i c i a |  |
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Cassyope G. De Casterán
• TERRIFIC & SADISTIC
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▬ Pseudo/prénom : Siobhan / bonnie&clyde
▬ Citation : « La conscience est la voix de l'âme, les passions sont les voix du corps ... elle est à l'âme ce que l'instinct est au corps »
-ROUSSEAU-
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|  Sujet: » Entrer dans mon humble demeure | f e l i c i a Ven 1 Mai - 14:41 | |
| Mattis tournait lentement la cuillère en bois dans la casserole; il réfléchissait. Avoir revu Félicia était quand même quelque chose des moins naturels, elle n'aurait jamais dû faire encore partie de ce monde. Certes, évidemment il avait été heureux de la revoir, mais en y réfléchissant un peu, ça n'avait rien de normal du tout. Venant de lui, rechercher la normalité était presque une ironie, mais Félicia, dans son souvenir, était une humaine, comment avait-elle pu traverser les siècles ?! La sauce qu'il était entrain de tourner avait l'air délicieusement onctueuse, il aimait cuisiner bien qu'il n'en profite jamais réellement. Mais, lorsqu'il était encore humain, il avait longuement eu pour passe-temps la cuisine, et depuis qu'il avait un temps considérable devant lui, il avait continué à l'étudier et était ainsi devenu un fin cuisinier. Etant donné que ce soir il recevait Félicia à dîner, et que pour lui elle n'avait rien d'une vampire donc avait tout de même le besoin de se nourrir, il s'était dit qu'il préparerait à dîner au lieu de commander quelque chose. Il avait également prit la résolution d'avaler quelque chose, ne sachant pas encore s'il allait ou non lui révéler sa "véritable identité". Une fois le repas globalement préparé, Mattis alla prendre une douche et passer une chemise propre. Il se regarda dans le miroir : son teint était pâle à faire peur, mais pourtant il savait que bon nombre d'humaines le trouvaient extrèmement séduisant. C'était l'effet vampire apparemment, mais il n'avait jamais réellement compris pourquoi. Il passa la main dans ses cheveux : Félicia avait dû le trouver changer depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas vu, pourtant elle n'avait fait aucune réfléxion. En même temps, elle avait sans doute dûe trouver cela étrange que lui aussi soit toujours en vie ... Mattis revint en cuisine, et tout en continuant de vérifier que sa sauce de brûlait pas, il jeta un coup d'oeil et à sa salle au manger : la table était impeccablement dressée, dans un style assez vieillot qu'il appréciait. De toute façon, le manoir qu'il habitait, sa résidence donc, était dans un style assez spécial : Mattis aimait mélanger les époques avec des objets qu'il avait accumulés au cours des siècles. Cela faisait de lui, aux yeux des gens, un être pour le moins étrange, mais il aimait cet étiquette, au moins les gens lui fichaient la paix. Pourtant il était un célèbre écrivain avec un style bien à lui, mais il détestait les paparazzis et tout ce qui pouvait avoir un rapport avec la célébrité. Certes, parfois il se devait d'assister à des galas ou autres récéptions mondaines, après tout il était célèbre, il n'y pouvait rien, mais il ne faisait jamais ça avec un réel plaisir. Mattis regarda l'horloge au loin, dans le salon : Félicia n'allait sans doute plus tarder à arriver ...
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| | | | Arseenah Ó Coileáin
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| | Sujet: Re: » Entrer dans mon humble demeure | f e l i c i a Sam 2 Mai - 1:50 | |
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Elle arrivait à peine à y croire alors qu'elle se tennait face au miroir. Pas son miroir, le miroir de la salle de bain de l'appartement de son nouvel et ancien amoureux. Effectivement, la sorcière avait rescement retrouvé Gillian. Son seul amour depuis les 400 dernières années. Il l'avait sauvé d'une mort certaine et loin d'être naturelle. Il l'avait sauvée et ils étaient tombés amoureux, profondément amoureux. Mais cette histoire remontait à il y avait plus de trois ans. Il avait découvert qu'elle était une sorcière, il avait eu peur et du jour au lendemain il était partit. Felicia n'avait jamais pu l'oublier malgré ses nombreuses tentatives. Et il y a quelques mois, la jeune femme (du moins en apparence) avait eu une vision. Elle le voyait revenir. Sa vision était très probable, elle c'était produit une bonne vintaigne de fois. Ainsi Feli c'était rendue au cimetière à tous les soirs pluvieux, vêtue de la même façons, espèrant toujours un peu plus fort. Puis finalement c'était arrivé, il était là, de retour. Mais par contre il était froid, très froid, il lui brisait le coeur à nouveau. Félicia voulais le ravoir, mais il ne voulait pas, il se cherchait des excuses. Mais il avait finit par céder, par l'embrasser, plus d'une fois. Puis c'est ainsi que de fil en aiguilles, Felicia s'était incrustré dans la vie de l'épouvanteur. Se faisant une place chez-lui, dans ses bras, dans son coeur, sa main et son lit. Oui, elle habitait maintenant chez-lui sans trop savoir si cella lui dérangeait. Elle avait toujours sa maison par contre, mais elle l'avait quelque peu abandonnée, la sorcellerie aussi.
Pourtant à peine une semaine passé avec son amoureux et le week-end arrivait déjà. Elle croyait fermement qu'ils allaient enfin pouvoir passer un vendredi soir en amoureux, mais apparament non. Le jeune homme était passé en coup de vent. C'était toujours comme cella avec lui. Lorsqu'il se produisait un truc plus ou moins grave, il se sauvait à toutes jambes. Il la serrait fort dans ses bras et l'embrassait un peu maladroitement avant de partir. Felicia avait donc déçider de se rendre seule au restaurant histoire de décompresser un peu. Quoi que ce fut totalement le contraire qui se produisit. Elle retrouvas la personne la moins probable qu'elle aurait pu retrouver. Son premier amour. Celui qu'elle avait rencontré il y a plus de 420 ans, lorsqu'elle était encore mortelle et heureuse. Ils étaient tombés amoureux, il lui avait demandé sa main. Étant de bon catholique, ils restaient encore chez leurs parents en attendant que le mariage fut prononcé. Elle l'aimais follement, totalement. Elle avait confiance en lui, si elle aurait choisis de passer l'éternité avec quelqu'un, s'aurait été avec lui. Apparament non. À peine 3 jours avant le mariage, plus de Mattis. Il avait disparu, personne ne l'avait revu. Il s'était enfuis, il ne l'aimait pas. Felicia était sombrée dans une profonde dépression, le mariage avait été anullé. Elle ne sortait plus de chez-elle, passait son temps à pleurer toutes les larmes de son corps. C'est ainsi que sa mère lui apporta une potion supposément pour réparer les bris de coeur. En réalité c'était une potion d'imortalité. Un piètre cadeau pour quelqu'un qui ne se souhaitait que la mort. Et voilà que plus de 400 ans après les évènements, il était là. Elle avait entendu de nouveau sa voix suave murmurer son nom à son oreille. C'était impossible. Mais non, Mattis était là, devant elle. Encore plus beau qu'avant et encore en vie. Ils avaient discuter pendant un moment, Felicia était totalement hypnotisée par lui. Puis il l'avait convaincue de venir diner chez-lui. Elle avait accepter sans qu'il n'ai à faire trop d'effort.
Elle voilà où nous en sommes. Felicia s'était vêtue d'une jolie petite robe noire et c'était légèrment bichonnée avant de sortir de la salle de bain. Elle se sentait mal, son amoureux était assis là sur le sofa et la regardait avec peut-être un peu trop de désir. Elle se sentait étrangement infidèle d'aller retrouver un autre homme alors qu'elle était déjà engagée. Mais rien d'autres qu'un lien d'amitié n'unissait les deux êtres à la longévité de vie stupéfiante. Du moins, plus rien aujourd'hui.
GILLIAN - Où vas-tu ?
FELICIA - Je sors avec une amie ce soir.
GILLIAN - Ah d'accord. Quand seras tu de retour.
FELICIA - Je ne sais pas.
GILLIAN - Bon et bien, bonne soirée.
Il se levait doucement, enlaçant la taille de sa petite amie. Il lui fit un sourire qu'elle lui rendit mal. Il lui donna un baiser tendre qui ne fit que la rendre plus coupable. Elle devrait tout lui dire, mais pas ce soir. Elle risquait trop qu'il l'empêche d'y aller ou de déclencher une Guerrila. Elle le quittait donc doucement, sortait de l'appartement puis embarquait dans sa voiture. Elle ne ferais rien de mal, elle le savait ou du moins, elle l'espèrait très profondément. Sa voiture roula pendant longtemps, hors du centre de la ville, loin derrière des arbres encore plus sombres de par la nuit. Elle pu enfin apercevoir le manoir de Mattis. Un manoir sombre qui allait drôlement contraster avec sa peau. Elle arrêtait le moteur, prennait une grande inspiration et son courage avant de quitter le véhicule. À pas lents, elle s'avançait vers les immenses portes. Son coeur s'affolait légèrement à l'idée de revoir Mattis. Elle avait eu la bonté de ne pas lui poser de questions, c'était peut-être mieux ainsi. Les pourquoi est-tu encore en vie, pourquoi est-tu partie, pourquoi est-tu si beau, pourquoi possède-tu un manoir risquait de tendre un peu trop l'atmosphère. La sorcière frappa quelques petits coups à la porte. Ce fut comme s'il était déjà derrière à l'attendre, il l'ouvrit et apparu dans l'ouverture.
FELICIA - Bonsoir Mattis... Tu est très élégant...
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| | | | Cassyope G. De Casterán
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| | Sujet: Re: » Entrer dans mon humble demeure | f e l i c i a Dim 3 Mai - 13:55 | |
| Mattis regarda évasivement par la fenêtre; il aimait son manoir, c'était au calme, on était que très rarement dérangé. En même temps cela pouvait être compréhensible, les gens appréhendaient de venir ici, comme si l'hôte était un être maléfique. Mattis sourit à sa propre remarque, oui sous bien des aspects il était maléfique. Tout d"abord, pour bon nombre d'êtres humains l'immortalité était maléfique, contraire au dogme de l'Eglise. Et puis, boire du sang pour se nourrir, cela aussi n'avait rien de bien "normal". Mais qu'est-ce qu'était réellement la normalité ? Parce que dans le fond, sans bizzarerie, la normalité n'existerait pas. Le Monde était fait de dualité plus ou moins prononcé, et si l'une des deux choses n'existait plus, l'autre disparaissait également. Le crépitement de la viande cuisant dans le four, le fit revenir sur Terre. Cela sentait bon, enfin Mattis présumait que pour un humain, cela devait sentir bon. Car il devait bien reconnaître qu'en nourriture, appart l'odeur du sang, il n'y avait pas grand chose pour le faire saliver. On frappa doucement contre la porte d'entrée. Quelqu'un de physiquement dans la normale, n'aurait sans doute pas pu l'entendre, mais Mattis avait l'ouïe bien plus développée que d'autres. Il s'essuya les mains sur un tablier, le détacha d'ailleurs de sa taille, vérifia d'un geste que sa chemise était parfaite, et alla ouvrir la porte, un sourire éclatant sur le visage. Il senti l'odeur de Félicia avant même de la voir. Il ouvrit le grand battant en bois, qui grinça légèrement. « Bien le bonjour Mademoiselle. » dit-il en souriant. Elle était resplendissante, quasi similaire à son souvenir, elle ne semblait pas avoir spécialement vieillit. Cela cachait quelque chose, il le savait bien, mais ne comptait pas l'assaillir de question si vite. il s'effaca de l'entrée pour la laisser passer. « Je t'en prie, entre, fais comme chez toi. » Il ferma doucement la porte, et regarda la jeune femme qui lui tournait le dos. Ils étaient dans le hall d'entrée; de magnifiques tableaux tapissaient les murs, comme pour à peu près les 3/4 des pièces du mânoir, de beaux tapis était au sol et pourtant le tout ne faisait pas excessivement vieillot. Mattis était parvenu à arranger cela d'une manière à ce que ça ne fasse pas vieille batisse. « Si je peux te débarasser de ta veste ... » demanda-t-il en souriant. Il tendit le bras afin de la décharger. Une fois fait, il lui indiqua d'un geste le salon. « Je t'offre quelque chose à boire ? Après je te ferais visiter si tu veux ... ». Une si grande demeure pour un homme seul, cela devait paraître un peu étrange. Mais il arrivait parfois à Mattis de recevoir du monde, d'ailleurs cela animait souvent les cancans au café le soir. Car généralement, les gens qu'il recevait, étaient assez étranges aux yeux de la population : des gens du voyage semblant venir de nulle part, au teint blafard et aux yeux sombres; Certains disaient qu'Hemingway était d'une gentillesse sans égale pour accepter de recevoir ces personnes et de leur offrir le gîte et le couvert, mais la plupart des gens disaient qu'ils formaient tous un secte. Mattis ne prêtait guère attention à ce genre de rumeur, bien que parfois, dans certaines interview pour ses livres, il avait dû répondre à quelques questions plus intimes, mais cela ne lui avait pas plu.
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| | | | Arseenah Ó Coileáin
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| | Sujet: Re: » Entrer dans mon humble demeure | f e l i c i a Dim 3 Mai - 16:36 | |
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C'était plutôt lui qui était resplendissant. Encore plus resplendissant que dans les souvenir de la belle. Il s'était effacé de l'entrer pour la laisser passer, ses manières de gentil homme lui avait toujours plu et n'étaient heureusement pas parties avec les années passées. Les yeux de la sorcière se baladaient ici et là entre les murs de la demeure et le visage de celui avec qui elle n'avait jamais réellement rompu les fiancailles. Même la bague était restée à son doigt, mais ça ce n'était pas sa faute. Encore un beau cadeau de sa mère qui croyait trop à leur amour à tous les deux. Le seul moyen de l'enlever était une potion dont Felicia n'avait jamais connu le secret et qui n'était dans aucuns de ses livres. La demoiselle appréçiait beaucoup le style de la demeure de Mattis. Tantôt viellot, tantôt actuel, qui passait vers tous les époques où elle avait plus ou moins errer.
Elle tournait maintenant le dos au plus très jeune homme. La sorcière pu entendre la porte se refermer dans un grincement. Un courrant d'air froid lui traversa doucement le dos alors qu'elle entendait à nouveau la voix de l'écrivain juste derrière elle qui lui proposait d'enlever son manteau. La jeune femme, toujours un peu trop émerveillée par la décoration, se tourna lentement vers lui, enlevant son manteau pour lui donner. Toujours d'une hospitalité hors du commun, il lui indiquait le salon d'un geste du bras tout en lui offrant quelque chose à boire.
FELICIA - Merci, mais je n'ai pas particulièrement soif.
La dame déclina l'invitation avec un doux sourire. Maintenant que son aversion pour la décoration était moins accrue, Felicia ne quittait plus l'homme des yeux. Elle scutait son visage parcelles par parcelles. La sorcière devait se rendre à l'évidence qu'il était toujours très beau et qu'elle n'avait pas moins d'attirance pour lui malgré les siècles passées. La demoiselle avala difficilement sa salive. Peut-être que finalement c'était une mauvaise idée d'accepter son invitation, elle n'était plus seulement maintenant, elle n'était plus libre. Oh si Gillian avait su qu'elle était avec son ancien fiancé de plus de 400 ans en cette soirée, il serait dans doutes débarqué avec toute l'artillerie lourde.
Ils commencèrent donc à marcher tous les deux, marcher doucement, presque trop doucement. Mais Felicia s'y adaptait, elle suivait la danse que les pas d'Hemingway mennaient. Elle n'avait pas demander son avis et c'était approprié le bras de l'homme. Bras dessus, bras dessous, elle s'en était à peine rendue compte. Ce geste lui avait semblé si annodins surtout après les nombreuses années passées ensembles. Ses années où seuls les bras, leurs mains et leurs lèvres avaient pu se démontrer leur amour. Malgré la chemise de soie qui séparait leurs bras, la peau de son compagnon lui semblait étrangement froide. Mais elle n'avait pas la grossièrtée de lui poser ne serais-ce qu'une question à ce sujet. Malgré qu'ils en brulaient d'envie tous les deux. Il faut s'entendre que rien n'était normal dans le fait de vivre 400 ans et d'ensuite retrouver son premier amour qu'on avait cru mort depuis belle lurette. Le silence c'était quelques peu installé, un silence que la demoiselle se permit de rompre avec une question.
FELICIA - C'est vraiment joli chez-toi. Tu habites à Raven Gate depuis longtemps ?
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