••PUSHED IN THE STRANGE.
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 When the sun goes down [Lesley]

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MessageSujet: When the sun goes down [Lesley]   When the sun goes down [Lesley] EmptyMer 18 Fév - 13:45

    When the sun goes down [Lesley] 090218114207424080 When the sun goes down [Lesley] 090218114302948041

    I don't wanna be the girl who has to fill the silence...
    The quiet scares me 'cause it screams the truth
    Please don't tell me that we had that conversation
    When I won't remember, save your breath, 'cause what's the use?


When the sun goes down


    La musique, une chose essentielle pour Alésia. Elle en écoute, elle en joue, elle en crée. C’est la passion de toute sa vie, et lorsqu’elle était plus jeune, son envie de devenir professionnelle s’agrandissait chaque jour. C’était inouï chez elle ; l’amour qu’elle portait à chaque note, à chaque son qu’elle émettait, à sa voix un peu roque mais si féminine, à la sensation qu’elle ressentait comme si elle avait été transposé dans un autre monde, le bonheur qui l’envahissait à chaque fois…

    La nuit était tombée déjà depuis pas mal d’heure, le ciel recouvert de gros nuages orageux. Avec son petit job de Barman au Coven Garden, Alésia gagnait le strict minimum pour vivre, enfin pour soit disant montrer à son entourage qu’elle pouvait vivre ; personne ne savait rien sur son passé, sur son compte en banc rempli. C’était un sujet tabou pour elle, et dès que le sujet revenait sur sa vie, la jeune femme l’évitait comme la peste, détournant généralement la conversation. Ce soir-là, le propriétaire du bar avait du fermer assez tôt pour raison personnelle, et il n’était que 22h15 lorsque la jeune femme rentra chez elle, dans une maison encore très vide. En ouvrant la porte, elle avait constaté que Lesley n’était toujours pas rentrée. Une véritable fille de la nuit, elle. En effet, sa colocataire toujours occupée la journée et en plus de cela, elle rentrait assez tard dans la nuit. Au moins, c’était assez bien, Alésia pouvait s’occuper de ses propres affaires, de son secret sans avoir à guetter une intrusion de sa part.
    Une fois débarrassée de sa veste et de ses talons, elle parcoura la maison pied nue, la tête remplie de pensée. Son ventre cria famine, et une fois arrivée dans la cuisine, se fit un sandwich en rapide. Une fois fini, elle partie vers le bar et se fit un sex on the beach. Être barman a certain avantage. Puis, son regard se déposa sur le magnifique piano à queue noir. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres et s’en approcha. Confortablement installée, la jeune femme déposa ses mains sur le clavier en attendant l’inspiration. L’inspiration…un élément qu’Alésia n’avait jamais manqué. Quelques secondes plus tard, les premières notes se firent entendre et sa voix s’éleva contre le silence pesant de la maison.

I fell in love with a voice
in the midnight air
Gliding across the room
she was studying me
Such a simple thing to do
The touch of her hand
A question

If I gave you my life would you let it slip
Through your fingers like water in the desert
If I gave you my heart
In the deep of the night
Would you hold it like a candle giving you light

Days fell away into years
Sunset memories
Standing on the edge of it all oh she was worrying me
Such a typical thing to do
The reach of her hand
Connection

If I gave you my life would you let it slip
Through your fingers like water in the desert
If I gave you my heart
In the deep of the night
Would you hold it like a candle giving you light

Life fell away from her voice in the midnight air
Hey
Lying on the moonlight ground she was looking up at me
Such a simple thing to do
Just as simple as the way she fades away

If I gave you my life would you let it slip
Through your fingers like water in the desert
If I gave you my heart
In the deep of the night
Would you hold it like a candle giving you light


    Alésia pensait...se souvenait des moments heureux qu’elle avait pu passé auprès de sa famille. Elle se remémora les morceaux qu’elle jouait pendant des heures au salon pendant que ses parents la regardaient fiers. Ses yeux pleins d’amour, si doux et tendre lui manquaient. Leurs visages, leur voix…leurs mimiques, les minis prises de tête qui se passaient entre elle et eux…En un instant, elle avait tout perdus de tout ça. Grégoire…une vengeance, elle ne sera satisfaite qu’après une vengeance, mais…comment le retrouver ? Depuis qu’elle était à Raven Gate, plus aucune trace, malgré les tonnes de recherches !
    Les dernières notes se mirent à arriver, et tirer de ses pensées regarda des mains sans trop savoir pourquoi. Relevant gentiment les yeux vers son verre, elle s’en empara et en bu une gorgée lorsqu’elle aperçue une silhouette adossée sur l’un des mur d’en face. C’était une jolie brunes, habillée d’une belle robe rouge passion, les cheveux retroussés en arrières, et ses escarpins à la main.

    « - Et bien, quand tu t’évades, tu t’évades toi ! dit la jeune inconnue en souriant.
    - Désolé, Lesley, je n’avais pas entendu que tu étais rentrée » s’excusa Alésia, gênée qu’elle ait pu rêver sans s’en apercevoir.
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MessageSujet: Re: When the sun goes down [Lesley]   When the sun goes down [Lesley] EmptyMer 18 Fév - 19:21

    When the sun goes down [Lesley] MinkaKelly004 When the sun goes down [Lesley] 090218052508742326

    « When the sun goes down »

    Lesley était perdue dans ses pensées, le regard fixé sur la route qui défilait devant son pare-brise, uniquement éclairée par la lune et les phares puissants de la voiture. Le lecteur CD du véhicule passait un vieil album de Lifehouse, et connaissant les chansons par cœur, elle en chantait les paroles sans même s’en rendre compte, plus par habitude. Elle jeta un coup d’œil à l’horloge digitale du tableau de bord, et celle-ci lui indiqua 22h37. Il était décidément très tôt, du moins aux yeux de la jeune femme, et dans cinq minutes tout au plus, elle serait chez elle. C’était tant mieux, car, malgré son tempérament de vraie fêtarde, elle avait envie de rentrer à la maison. Alors qu’elle était dans un bar avec quelques amis, et malgré l’ambiance qui était super, Miss Milton avait eu comme un besoin irrépressible de rentrer dans le seul endroit au monde où elle pouvait se laisser aller totalement. Prétextant un coup de barre, elle s’en était allée avant même que ses compagnons aient pu protester. Maintenant, elle roulait à une allure assez rapide sur la route principale de Raven Gate, qui était complètement déserte une fois 18h passées. Sa coccinelle noire rutilante roulait en silence, les essuie-glaces s’agitant paresseusement afin de dégager la vitre des quelques gouttes qui tombaient régulièrement. Il bruinait, comme toujours dans ce bled, mais c’était bien loin des averses auxquelles les habitants avaient souvent droit. Ses parents avaient de nombreuses fois proposés à leur fille un véhicule un peu plus ostentatoire, ou du moins plus classe que sa coccinelle, et bien qu’elle n’ait rien contre une Mercedes, s’aurait été se trahir elle-même, car, alors qu’elle avait 7 ans et que ses parents lui avaient acheté une mini coccinelle rose pour sa Barbie, elle avait déclaré « Ca sera ça, ma voiture. » Personne d’autre ne le savait, mais c’était une façon de garder l’enfance, période bénie et si facile, auprès d’elle.

    Un dernier virage, et la voiture s’engagea en crissant sur le gravier de l’allée devant la grande demeure. Elle s’immobilisa en silence, et Lesley coupa le contact. Elle se retrouva dans le noir, dans le silence, et ayant mal aux pieds, se contorsionna pour enlever ses escarpins. La jeune femme bascula la tête sur le dossier de son siège, et resta dans cette position quelques minutes, observant juste la maison devant elle. Jusqu'à ses 19 ans, elle avait vécu avec ses parents et sa sœur dans une autre maison de Raven Gate, mais à la mort de la cadette, le reste de la famille avait préféré vendre l’habitation si remplie de souvenirs, pendant que Lesley avait pris un appartement seule. Mr et Mrs Milton, persuadés que leur fille aînée adorée finirait par revenir vivre avec eux, avaient emménagé dans cette immense demeure, afin d’avoir de la place pour tout le monde. Seulement, il y a maintenant plus d’un an, le couple avait décidé de voyager, et voulant faire le tour du monde, Lesley était venue habiter seule ici. Trouvant l’immense bâtiment bien trop vaste pour elle, et trouvant sinistre le fait de vivre seule, elle avait passé une annonce, ne demandant pas un loyer très élevé, car l’argent, elle s’en fichait, elle en avait autant qu’elle voulait. La belle brune avait passé en revue une dizaine de potentiels colocataires, alléchés par l’idée de vivre dans un si bel endroit pour peu de frais, mais elle ne se voyait pas habiter avec des personnes pareilles… Et puis Alésia était arrivée. Il lui avait suffi de passer la porte pour que Lesley ait eu envie qu’elle emménage chez elle. Alésia dégageait quelque chose de fascinant, et elle se voyait parfaitement vivre avec une fille telle qu’elle, bien qu’elle soit loin des gens qu’elle fréquentait habituellement. Résultat, elle lui avait tout de suite dit oui. Depuis un peu moins d’un an donc, elles étaient colocataires. Se respectant l’une l’autre, et aucune n’allant fouiller dans le jardin secret de l’autre, l’harmonie s’était très vite installée. Elles avaient vite compris que certains sujets ne devaient jamais être abordés entre elles, comme la famille par exemple, et elles n’y faisaient donc jamais allusion. Lesley était parfaitement consciente qu’Alésia devait la prendre pour une fille à papa pourrie gâtée au début de leur colocation, mais espérait que ce n’était plus le cas, et savait que la jeune fille l’avait véritablement cernée. Il lui semblait qu’Alésia lui cachait bien des choses, mais elle ne s’en formalisait pas, et lui laissait toute la liberté de cachotteries qu’elle voulait. Elles vivaient dans une entente parfaite. Le rez-de-chaussée était commun, et elles avaient toute la place qu’elle voulait. Le premier étage était séparé en deux, ayant chacune leur chambre, salle de bain, chambre d’amis, et bureau personnel. Les chambres d’amis n’étaient jamais occupées, faute aux parents Milton qui avait vu trop grand.

    Apercevant de la lumière venant de la véranda ouverte sur le living, elle décida de rentrer, sa coloc étant déjà à l’intérieur. Elle sortit du véhicule, et frissonna quand ses pieds nus touchèrent le sol froid. Sa petite robe rouge n’étant pas le moins du monde adaptée à la température, elle ferma la portière un peu trop fort, et se hâta jusqu'à l’entrée. Elle farfouilla dans son sac à la recherche de ses clés pendant de trop longues minutes, mourant de froid, mais plutôt mourir que de sonner à la porte et déranger Alésia. Elle les trouva enfin, et entra en silence, sur la pointe des pieds. Dès que la porte s’entrouvrit, le son d’une mélodie envahit l’air autour d’elle, et elle ferma les yeux, comme pour mieux en savourer chaque note. Elle adorait plus que tout écouter la belle demoiselle jouer, souvent à son insu. Elle s’approcha, traversant le hall et le living, et arriva dans la véranda. Alésia était face à elle, penchée sur les notes du piano, et chantant de sa si belle voix, sans se rendre compte de la présence de la jeune fille. Le morceau prit fin, et Lesley ne broncha pas, complètement immobile, attendant que sa colocataire fasse attention à elle, ce qui ne tarda pas. Quand cette dernière leva le regard vers elle, la belle brune ne put s’empêcher de s’exclamer, avec un sourire admiratif :
    « Et bien, quand tu t’évades, tu t’évades toi ! »

    Elle s’approcha du piano, traversant la distance qui les séparait, tandis que Miss Martinelt s’excusait, ayant l’air mal à l’aise. Lesley s’arrêta à l’extrémité du piano, en face de la musicienne, et tapa des ongles sur l’instrument, d’un air rêveur.

    « Ne t’excuses pas. J’avais toujours vu ce piano comme un objet que mes parents avaient trouvé à acheter pour étaler leur argent, mais… Tu le fais vivre. Tu fais vivre toute cette maison. Et merci pour ça. »

    Après avoir dit ça, elle se rendit enfin compte de ses paroles. Elle n’avait jamais avoué cela à la jeune femme, et elle se sentit gênée d’avoir dévoilé tout ça sans l’avoir voulu. Mais après tout, c’était totalement vrai, alors qu’est ce qu’elle risquait ?
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