• Carte d'identité;- NOM(S) : NILSON
- PRENOM(S) : Mon prénom entier est Freyja, mais je trouve ce nom trop bizarre et il ne me va pas du tout, je préfère largement qu’on m’appelle Frey. D’ailleurs je ne me présente que sous ce diminutif, même mon père ne m’appelle Freyja que lorsqu’il veut m’engueuler.
- AGE & LIEU DE NAISSANCE : 03 Mars 1990 à Raven Gate, super hein ? Je n’aurais pas pu naître dans une ville un peu moins paumée ? Enfin je me pleins mais j’aime bien cette ville au fond même s’il est hors de question que je l’avoue !
- EMPLOI/NIVEAU DE SCOLARITE : Lycéenne, en Terminale, vivement la fin de mes études j’en ai plus que marre, n’importe quel job m’iras très bien. Je n’ai aucune aspiration particulière quand à mon futur, la seule chose que je sais c’est que je n’ai pas la moindre envie de continuer les études, à la grande tristesse de mon père. Il ne m’aura pas par les sentiments de toute manière, une fois que j’ai décidé quelque chose il est improbable de me faire lâcher. A part ça je travaille dans un café-restaurant, bon ok être serveuse c’est pas un truc hyper passionnant mais ça fait plaisir d’avoir un peu d’argent.J’ai eu une enfance des plus banale, enfin si on met de côté le fait que ma mère est partit de chez nous quand j’avais 10 ans.
Elle avait décidée de laisser tomber mon père et partir à Las Vegas avec un homme qu’elle venait à peine de rencontrer ! Un truc complètement fou qui ne lui ressemblait absolument pas du tout. Le pire dans tout ça, le plus irréel, c’était qu’elle n’ai pas eu envie de m’emmener avec elle, alors qu’elle ne cessait de me répéter qu’elle ne pourrait vivre sans moi… en même temps elle disait également qu’elle aimait mon père, ça aussi c’était du vent. A croire que rien n’était vrai chez cette femme. Je la hais pour ça, comment pourrais-je pardonner à cette mère qui a rendu mon père si malheureux ? Biensur mon père ne souhaitait rien en laisser paraître, mais je le sentais, dans chacun de ses regards, dans chacun de ses gestes. Il lui manquait quelque chose et cette chose s’amusait à Vegas en ce moment même. Mon père est Norvégien d’origine, autant vous le dire, il mesure deux mètres et est battit comme un bûcheron, c’est assez impressionnant à voir un homme qui semble si indestructible devenir d’un coup si fragile.
La vie se déroula sans encombre après cet incident, que ni lui ni moi ne désirions évoquer. Lui l’aimait toujours, je n’en doutais pas, et moi je lui vouait une haine sans borne, tout deux, pour ses raisons, ne souhaitions pas rouvrir cette plaie trop difficile à refermer. Je n’ai jamais eu envie de la revoir, de la retrouver, elle n’est plus ma mère à mes yeux, je n’aie qu’un parent et il me suffit amplement, il remplis suffisamment sa part du contrat pour deux.
Nous respectons cet accord imprononcé comme nous respectons les petites règles de vies que nous avons entre nous : Il fait le ménage et je m’occupe des repas, c’était pas plus compliqué.
A 11 ans j’étais déjà un vrai cordon bleu, capable de vous préparer les recettes les plus compliquées que je trouvais dans les livres de cuisines qui traînaient chez nous. C’était bien l’une des rare chose qui réussissait à me faire sourire, il n’y a rien d’extraordinaire à cuisiner, mais ça me plaisait beaucoup, ça me plait toujours, enfin bon ça à pas d’importance.
C’était le soir, mon père n’allait pas tarder à rentrer alors comme toujours je préparais à manger. J’avais déjà préparé la table, il ne me restait plus qu’à trouver ce que j’allais bien pouvoir lui préparer. Je sortis d’un des tiroirs de la cuisine un livre et plongeait au hasard en pointant mon doigt sur la première ligne qui indiquerait le nom du menu de ce soir : Un Tajine. Tien ce serait la première fois que j’en ferais, mon père allait être un bon cobaye !
Debout sur un tabouret, je m’affairais déjà devant la cuisinière. Devant moi s’étalaient à présent des oignons, de la viande et tout un tas d’épices. Je regardais le livre pour vérifier s’il ne me manquait rien. J’avais oublié la farine. Je me dirigeais vers le placard où la farine se trouvait et l’en sortit. Problème j’avais mal refermé le paquet la dernière fois que j’avais utilisé la maudite poudre blanche ! Elle s’abattit lourdement sur moi. Je nettoyais les dégât au sol et m’époustais. Je me dirigeais ensuite vers le miroir pour vérifier mon état.
Je secouais la tête en apercevant mon visage. Je détestais mon apparence en général, alors avec de la farine dessus ça n’arrangeait rien. En tout point je ressemble à ma mère, lorsque celle-ci avait mon âge et cela je le sais car j’ai trouvé son album de fin d’année en rangeant le grenier un jour. Je suis brune, les yeux bleu foncé… je ne sais pas vraiment si je suis jolie, personnellement je pense que non, mes lèvres sont trop… fines, me donnant un visage un peu trop « jeune fille en fleur » à mon goût, mes cheveux sont trop… brun... Bref, je suis assez pale de peau ce qui est sans doute normal quand on voit le climat tellement peu ensoleillé de cette charmante bourgade…
J’ai une silhouette fine comme « un cure-dent » comme ne le cesse de me répéter mon père, n’empêche vu ce que je mange ça n’a rien d’étonnant, « l’appétit vient en mangeant » soit disant … j’aime cuisiner mais pour ce qui est de manger je suis moins avide.
Je continuais mon inspection m’arrêtant au niveau de ma poitrine je fronçais le nez. Je ne suis pas plate comme une planche à pain, certes, j’ai une poitrine on va dire assez… convenable, je suppose. En même temps je ne vois pas à quoi m’aurais servit une énorme poitrine, étant donné que j’ai l’intention de finir seule avec trente six chiens (Pas de chats, j’aime pas c’est moche). Ces derniers me dévoreront les intestins dès que j’aurais fait ma crise cardiaque à quatre-vingt dix sept ans, que j’ai prévu de faire en regardant la télé (sûrement les « feux de l’amour » saison cent vingt quatre) affalée dans un fauteuil douillet.
Je secouais ma chevelure pour faire tomber encore un peu de poudre blanche mais il était inutile d’insister je ne m’en débarrasserais que ce soir en me douchant. Vaincu, je retournais à mes fourneaux. Entre mes fins doigts je commençais à peler les oignons, remuant le bout de mon nez agacé par l’odeur qui m’irritait le nez. J’entendis alors mon père rentré et déposer ses clefs sur la table de la cuisine. Je me retournais alors pour lui adresser un petit bonjour. Il s’approcha de moi et m’ébouriffa les cheveux… comme s’ils n’étaient pas déjà assez en pagaille au naturel.
« Qu’est-ce que tu prépares ? » me demanda t-il
« Un Tajine » répondis-je de ma petite voix claire
« … » Pas de réponse… il ne savait pas de quoi il s’agissait. Je secouais la tête d’un air désespéré.
« C’est un plat Marocain… ralala t’es vraiment un inculte culinaire »
« Tu veux qu’on parle des Maths ? » me dit-il pour me lancer un petit pique en plein cœur.
Il connaissait mes points faibles le traître. Mes notes ? Hum on va dire que j’ai la moyenne dans toutes les matières que je suis… sauf en Math, alors là c’est même pas la peine de chercher ! J’y comprends absolument rien et franchement je n’ai pas envie de me casser la tête avec des trucs qui serviront au final à rien du tout. Ça n’étonnera personne si je dis que je ne compte pas aller à l’université ?
Je lui lançais un regard noir avant de répondre à sa provocation :
« J’ai un poêle dans la main t’a envie de mourir ?... tien passe moi l’huile d’olive »
« On a ça nous ? »
Nouveau regard noir dont j’avais le secret.
« … tu me démoralise là… oui on en a, c’est la bouteille juste devant toi… »
Je lui montrais du regard la bouteille en verre qui se trouvait sur le plan de travaille. Il s’en saisit alors et me la tendis.
« Ce qui me démoralise moi c’est ton comportement vis-à-vis de tes études… »
Damned ! Il voulait absolument m’embêter ce soir ! Je devinais que ça ne présageait rien de bon pour moi.
« Tu a reçu un appel du proviseur ? »
« Encore »
Je grimaçais, j’étais mal, très mal… il ne me lâcherait pas…
J’avais battu un record, dans mon lycée, celui du plus grand nombre d’heures séchées. En tout cas c’est ce qu’avait raconté le proviseur à mon père. Ce n’était pas une première mais c’était à tel point que le principal convoquait mon père presque tout les mois. Mon père m’en voulait d’être si peu attirée par mes études, mais il n’a jamais abandonné l’espoir qu’un jour je finisse par me rendre compte de l’importance capital qu’il y a à intégrer une université. Comme on dit « l’espoir fait vivre »…
J’esquivais toute conversation à ce sujet durant le reste de la soirée, mes lèvres restèrent closent. Lorsque le dîner fut près et que nous commencions à dîner ou plutôt à picorer dans mon cas… je me mis à rêvasser.
Rêver, c’est sans doute l’une des seules choses qui m’occupe le plus. Mes amis disent de moi que je suis du genre distraite la plupart du temps. En cours on ne peut pas dire que je me passionne pour ce qui est dit et quand on me parle il n’est pas rare que je n’écoute qu’une chose sur deux seulement. Ce qui fait que je ne suis pas très au courrant de tout ce qui se passe dans la ville. Par exemple : L’autre jour en sortant des cours, je discutais avec une de mes amie qui m’informa qu’une personne avait encore disparut.
« Encore ? » répétais-je surprise.
« Frey… tu te moque de moi là j’espère ? »
Je fis une légère grimace et enfouis une main dans ma tignace. Il ne me semblait pas avoir entendu parler de disparition… enfin je crois.
« Bon sang Frey, tu débarque vraiment d’une autre planète ! Il y a des tas de personnes qui disparaissent sans arrêt dans cette fichue ville. T’as pas remarquée ? »
Un silence plana pendant quelques instants. Je me mordais la lèvre inférieure, j’étais vraiment à l’ouest dans mon genre ! Au bout d’un moment je finis par reprendre la parole :
« Biensur que si… » Mentis-je, beaucoup trop mal d’ailleurs pour éviter à mon amie de lever les yeux au ciel.Je suis toujours entrain de rêver c’est vrais, alors que je sois inconsciente n’est sans doute pas si étonnant. C’est sans doute égoïste de ma part d’agir ainsi, en même temps ça ne me dérange pas de l’être, j’ai pas envie de faire semblant de m’inquiéter de tel ou tel chose alors qu’au fond j’en ai rien à faire… Je préfère agir comme bon me semble comme ça les gens ne seront pas choqué si je pars en cacahuète, ils se diront juste « c’est normal venant d’elle ». Les mauvaises surprises c’est pas agréable, autant montré sont vrai visage d’embler au lieu de faire semblant d’être quelqu’un de bien. Je ne connais ni le nom de mes profs, ni celui de la plupart de mes camarades, les seules personnes dont j’ai retenu le nom ce sont mes amis, à quoi bon s’encombrer ? Enfin bref on dirait que je suis une vrais… garce (pour rester poli), mais je suis loin d’être hautaine ou ce genre de chose, c’est juste que les efforts et moi ça fait quarante.
Je sortis de mes songeries quand mon père agita sa main devant mes yeux. Ces derniers papillonnèrent une seconde avant que je ne retrouve une vue moins trouble de la pièce où j’étais. Mon père avait déjà débarrassé la table et fait la vaisselle, ce qui me fis me demander depuis combien de temps j’étais entrin de rêver.
« Ne laisse pas traîner ton sac » Me dit-il en désignant mon sac de cours, que j’avais laissé sur le canapé en rentrant du lycée.
Je me levais pour me diriger vers lui, le détaillant. Il était assez large pour me permettre d’avoir toujours au moins un livre ou deux à l’intérieur. Ce n’était pas un sac spécialement beau, il avait une large bandoulière, son cuir marron assez usé. Je l’ai depuis mon entrée au lycée, je me le suis acheté dans un de mes rares excès d’envie shoping, dont je crois être doté à cause de la nature de mon sexe. Je devrais peut-être préciser que mon sac contient également un poing américain, que mon père m’a offert également pour mon entrée au lycée. On peut dire qu’il a confiance en la nature humaine lui aussi ! Enfin vu tout ce qui se passe dans la ville je ne pense pas qu’un poing américain suffirait… il aurait pu penser à un flingue, ça aurait déjà été plus efficace, mais bon il m’a sortit son discours sur les armes à feu et le fait que je sois surtout encore mineur.
• Et sinon ? - PSEUDO/NOM : Julie
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- PERSONNALITE SUR L'AVATAR : Kaya Scodelario 
- VOTRE AVIS CONCERNANT LE FORUM : Je pense que mon inscription en dit long, j’apprécie beaucoup le contexte ainsi que les personnages mis à disposition (bien que j’en ai choisi aucun, mais en même temps, fallait pas en faire des si bien après impossible de choisir >.< »)
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