| | | « don't worry, be happy » | c h a r l i e |  |
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Cassyope G. De Casterán
• TERRIFIC & SADISTIC
_ Why so serious ?
▬ Nombre de messages : 274
▬ Age : 33
▬ Pseudo/prénom : Siobhan / bonnie&clyde
▬ Citation : « La conscience est la voix de l'âme, les passions sont les voix du corps ... elle est à l'âme ce que l'instinct est au corps »
-ROUSSEAU-
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Date d'inscription : 06/02/2009
|  Sujet: « don't worry, be happy » | c h a r l i e Dim 1 Mar - 21:36 | |
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Mattis regarda d'un oeil distrait, la jeune fille, paisible, sur le canapé. Que pouvait-elle bien faire dans cette forêt à une heure si tardive ? Et personne ne lui avait dit que, heure tardive ou non, cette forêt était loin d'être un lieu pour les promenades ?! Les gens étaient donc inconscients ! Mattis replongea le nez dans son livre, mais ne parvint pas à se concentrer. Il n'avait pas pour habitude de ramener des gens chez lui, surtout lorsqu'il savait pertinemment qu'ils n'étaient pas vampire. Et là c'était évident qu'elle ne l'était pas, elle avait une odeur bien à elle & Mattis pouvait être sûr et certain qu'elle n'avait rien à voir avec lui. La jeune femme bougea mais elle resta inconsciente. Elle avait du prendre un sacré choc pour perdre ainsi connaissance. Mattis ne savait pas ce qu'il s'était passé, mais lors de sa promenade habituelle ... et surtout de son dîner, il avait finit par trouver la jeune femme inconsciente, allongea dans un tas de feuilles humides. Il s'était alors demandé ce qu'il devait faire, la laisser là était dangereux pour elle, mais l'amener chez lui n'était également pas sans risque. Cependant cela faisait des années maintenant qu'il était végétarien, alors il se sentait capable de résister à l'appel de son sang, si délicat soit-il.
Il s'approcha d'elle doucement, ses battements de coeur retentirent lentement à son oreille. Elle devait être affaiblit car son coeur ne battait pas aussi fortement qu'un humain lambda, et Mattis en savait quelque chose bien qu'il n'était pas médecin. Elle grelotta doucement. En effet elle semblait gelée. L'hôte alla chercher un couverture à l'étage et la déposa lentement sur elle. Qu'allait-elle dire à son réveil ? Le mânoir Hemingway n'était pas un lieu très réputé dans la région, bon nombre de rumeurs courraient sur lui et pour cause, personne n'y venait jamais et Mattis ne se montrait en public que lorsqu'il en était obligé par son travail. Une idée lui vint à l'esprit; pour une fois qu'il allait pouvoir utiliser sa cuisine à des fins autres que pour s'occuper ! Car, en effet, Mattis avait toujours adoré cuisiner et lorsqu'il était encore humain, c'était même un de ses passes-temps favoris. Seulement depuis qu'il était vampire, cuisiner était devenu beaucoup moins amusant puisque, quoiqu'il fasse, ses plats lui semblaient fades au gout et il ne prennait aucun plaisir à les manger. Mais un bon café réchauferrait sans doute la demoiselle. Enfin, aimait-elle le café ? Dans le doute, et en proie à une excitation soudaine, Mattis se mit à faire du café, du thé, du chocolat chaud et pressa même des oranges. Il déposa le tout sur un plateau. Tout cela avait été fait très rapidement, mais il était bien connu que les vampires avaient un sens de la perception des choses et de la vitesse, bien différent des êtres humains.
Mattis reprit sa place non loin de la demoiselle, et replongea dans son livre, attendant qu'elle se réveille.
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| | Sujet: Re: « don't worry, be happy » | c h a r l i e Lun 2 Mar - 21:37 | |
| Le soleil était déjà bas dans le ciel et le froid commençait à envahir son corps. Elle n’avait pas eu la force d’aller trouver la ville pour manger et du coup son estomac se contorsionner en un bruit tonitruant pour réclamer en vain de la nourriture. Elle était à bout de force, épuisée par ses courtes nuits et le manque de nourriture. La forêt lui avait parue sur de jour mais maintenant que la nuit tombée, des bruits étranges lui faisaient regrettés son choix. Mais de toute façon, elle n’eut pas le temps de penser plus longtemps. En effet, quand les arbres commencèrent à tourner, elle comprit qu’elle n’irait pas beaucoup plus loin. Elle se contenta donc de se laisser tomber sous le premier arbre et de sombrer dans l’inconscience.
C’est une odeur de café qui titilla ses narines mais Charlie n’ouvrit pas immédiatement les yeux. Elle avait les jambes engourdies de celles qui ont dormis beaucoup trop longtemps mais elle se sentait reposée. Seulement, quand elle s’était plus ou moins évanouie, le sol lui avait paru un petit peu plus dur que le truc moelleux sur lequel elle était allongée. Et on ne trouve pas vraiment de café dans les bois. C’est pourquoi elle commença à paniquer. Son cœur s’accéléra et ses pensées furent aussitôt mauvaises. On l’avait kidnappée ou pire encore, elle avait était tuée et se trouvait au paradis, si tant est qu’il existe. Mais la thèse du kidnapping tombait sous le sens car elle ressentait encore la faim qui la tenaillait. Par ailleurs elle sentait aussi une couverture sur son corps qui lui semble trop frêle pour l’occasion. Si elle était réellement prisonnière, elle ne pourrait rien tentait dans cet état, mais si elle l’était, pourquoi l’avait-on installé sur ce qui semblait être un canapé et pourquoi l’aurait-on couverte ? La seule façon de vérifier était d’ouvrir les yeux puisqu’aucun bruit ne lui parvenait. Alors elle se risqua et entrouvrit un œil le plus discrètement possible et se maudis. Elle avait pour vu le canapé et rien d’autre. Pourquoi fallait-elle qu’elle soit du mauvais coté. Elle allait être obligée de faire face à l’inconnu car vu la vitesse de son cœur il lui semblait que personne ne pourrait passer outre. Alors elle ouvrit les deux yeux. Mais son corps ne bougea pas, essayant juste d’écouter, voir si quelqu’un avait bougé ce qui n’était pas le cas. Peut-être était-elle seule et dans ce cas là elle pouvait tenter un retournement rapide et courir vite se cacher dans le premier endroit qu’elle …
« AAAAH »
Le cri était sortit tout seul. Elle était tellement certaine d’être seule que la vue de cet homme assis tranquillement sur son fauteuil lui fit peur. Son cœur mis quelques secondes pour se calmer mais refuser de reprendre un rythme normal, elle ne savait pas ce qu’il voulait et rien n’était gagné. Son regard se fit circulaire pour repérer l’espace. Elle était dans une vaste pièce très joliment décorée. Les meubles semblaient plutôt vieux mais cela donnait du charme à la carcasse massive de ce salon. Et devant elle se trouvait tout un tas de boissons. Voir tout cela devant elle la fit sourire. Elle n’avait plus l’habitude de se réveiller avec un petit déjeuner devant elle et voir tout cet échantillonnage de boissons était assez plaisant. Désormais il était clair qu’il ne lui ferait aucun mal. Elle se pencha pour attraper le jus d’orange qui lui paraissait le plus nourrissant. C’était simple mais délicieux. Elle ne respira pas avant d’avoir fini son verre. Elle le reposa avant de reporter son attention sur l’homme.
« Merci »
La moindre des choses après avoir descendu si rapidement son jus d’orange. Il était de ceux que l’on classe dans la catégorie sexy. On voyait qu’il n’avait pas besoin de faire d’exercice et son corps était admirablement bien proportionné. Avec l’ombre de la fenêtre, elle ne voyait pas son visage ce qui la perturba quelque peu mais si elle ne bougeait pas, lui allait finir par le faire et elle pourrait donc plonger son regard dans le sien, un regard ne ment jamais et elle ne poserait pas de question avant de pouvoir lui faire face.
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| | | | Cassyope G. De Casterán
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| | Sujet: Re: « don't worry, be happy » | c h a r l i e Mar 3 Mar - 0:19 | |
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Cela faisait un moment maintenant que Mattis n'avait plus réellement de conscience, il se contentait d'effectuer des choix, évitant du mieux qu'il pouvait les regrets. Il ne savait pas s'il avait bien fait d'amener cette jeune femme chez lui, après tout il était loin d'être ordinaire et les rares fois où il s'était permit tant d'imprudence cela ne s'était pas bien terminé. Cependant il en avait assez d'être reclut de tous, bien qu'il n'était pas humain, il avait également besoin d'un minimum de vie sociale. Alors certes, il était un écrivain célèbre et les gens le connaissaient généralement, ne serait-ce que de nom, à Rave Gate. Mais Mattis ne raffolait pas des différents galas auxquels on l'invitait ou des réceptions mondaines. C'était compréhensible d'une certaine manière puisqu'il ne profitait jamais du buffet qui paraissait pourtant si alléchant. Il se contentait de passer la soirée entouré d'humains au sang plus délicieux les uns que les autres, à se faire cirer les pompes par quelques éditeurs désireux de publier un de ses ouvrages. Il était vrai qu'en tant d'années de vie, Mattis avait de quoi faire quelques beaucoup, il n'était que rarement à cours d'inspiration. Et puisqu'il ne dormait jamais, il avait un temps fou devant lui.
Des battements de coeur affolés lui firent revenir à la réalité. Il ne bougea pas d'un poil, mais il était à l'écoute; à n'en pas douter la demoiselle venait de se réveiller et de se rendre compte qu'elle n'était plus dans le lieu de son souvenir. Mattis était conscient que lorsqu'elle se rendrait compte chez qui elle était, pour peu qu'elle soit réellement de Raven Gate, elle risquait de prendre peur. Il n'était pas réellement bien vu par les habitants. Oh ils ne le détestaient pas, loin de là, seulement il était un peu "étrange", et les gens n'aiment que rarement les choses qui sortent de leur petit quotidien. Il ne faisait donc pas parti des gens que l'on jugerait de fréquentable. Son ouïe, plus fine que celle d'un être humain, lui fit savoir que la jeune femme commençait à bouger, de façon imperceptible certes, mais ses battements de coeur n'avaient pas cessés. Lentement, Mattis releva la tête et fixa, dans la pénombre, la demoiselle. Comment allait-elle réagir ? Cela le surprit quelques peu lorsqu'elle se jeta sur son jus d'orange. Le moment de surprise passé, il se mit à sourire, il s'était attendu à pas mal de réaction mais pas à celle là. Une fois sa soif étanchée, elle le fixa sans broncher. La balle était donc très certainement dans son camp. Elle prit tout de même la peine de le remercier, ce qui le fit à nouveau sourire.
Dit-il d'une voix douce, ne voulant pas l'effrayer. Au cours des siècles il avait compris qu'apparemment son statut de vampire faisait un effet tout particulier sur les gens et surtout sur les femmes, mais il n'avait jamais réellement compris pourquoi, cependant cela ne l'avait pas empêcher de s'en servir maintes fois. Mais même sans rien faire, paraissait-il qu'il attirait plus l'attention qu'un humain lambda, aller savoir pourquoi ...
Il se leva lentement pour poser son livre sur l'étagère. La lumière balaya lentement les traits de son visage et il tourna la tête vers la demoiselle. Il lui adressa un sourire qui se voulait rassurant.
« Vous étiez en mauvaise posture tout à l'heure, dans la forêt. On ne vous à jamais dit ... »
Il s'interrompit quelques secondes, réfléchissant à la phrase qu'il s'apprétait à dire, puis se ravisa.
« ... qu'il ne fallait pas partir en randonnée le ventre vide ? »
Un sourire malicieux vint prendre place sur son visage.
« Les habitants de Raven Gate doivent s'en être rendu compte tellement votre ventre gargouille fort.-il désigna les quelques biscuits qu'il avait disposé sur le plateau- Mangez, ça vous fera du bien. »
Il rit. Pourquoi avait-il hésité ? Car en effet ce n'était absolument pas ce qu'il s'apprétait à dire, sa phrase s'était au départ plus orientée vers un « on ne vous a jamais dit qu'il était dangereux de se promener dans cette forêt ? » mais il n'avait pas eu envie d'aller jusqu'au bout.
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: « don't worry, be happy » | c h a r l i e Mer 4 Mar - 19:53 | |
| Il avait un sourire pas vraiment désagréable. De ceux qui vous donnent envie de répondre ou alors de le serrer dans vos bras sans trop savoir la raison de cet étalage de sentiment. Seulement Charlie se contenta de rester à sa place sans bouger le moins du monde. Elle s’autorisa tout de même un petit sourire timide, en remerciement du remerciement. Sa voix était agréable à entendre. Disons qu’elle ne faisait pas vraiment peur. De part sa carrure plutôt imposante, elle s’attendait a une grosse voix plutôt effrayante de celles qu’on entend dans les dessins animés pour le méchant mais non. La sienne était posée, étrangement calme pour les circonstances. Elle ne savait pas qui il était mais une chose était désormais certaine, il ne lui ferait aucun mal. Et puis pourquoi l’aurait-il fait boire sinon ? Elle s’asseyait tranquillement sur un bord du canapé laissant libre les autres coussins, s’en voulant déjà d’avoir pu être un poids pour une quelconque personne. Elle avait appris à vivre, ou plutôt survivre de son indépendance et elle s’imaginait a quel point s’occuper d’une autre personne pouvait être gênant. Et elle voulait à tout pris éviter ce genre de situation. Mais pour le moment, il n’avait pas vraiment l’air gêné par sa présence donc elle pouvait se permettre de rester encore un petit moment ici. Et puis elle devait bien admettre que se réveillait ragaillardie et pas transite de froid est très appréciable, elle pourrait même si habituer … Mais ce n’était pas vraiment le moment de songer à dormir vu qu’elle venait de se réveiller. D’ailleurs un spectacle beaucoup plus intéressant s’offrait à ses yeux. Celui de contempler le visage d’un célèbre écrivain. Après tout qui ne connait pas Mattis Hemingway ? Surement pas elle. Elle ne pouvait pas se venter d’avoir lu tout ses livres car elle n’avait pas assez d’argent pour se les acheter mais elle a lu tout ceux qu’elle avait pu se procurer et il fallait avouer qu’ils étaient pas mal, elles les avaient même dévorés. Bon, on peut lui mettre n’importe quel livre entre les mains elle le dévorerait mais elle avait aimé son style d’écriture assez personnel et s’était vite laissé emporté par l’histoire. Mais, il est plus beau en vrai, largement même.
Mais si c’était Hemingway alors cela voulait dire qu’elle se trouvait dans son célèbre manoir. Tout le monde en parle sur le net, comme quoi il y a des crucifix et des tombes partout, une décoration morbide et des objets dangereux. Tout ce qu’elle voyait autour d’elle était une maison chichement décorée, magnifique. En aucun cas effrayante comme ces gens ont pu l’écrire. Sans s’en rendre compte, elle s’était levé pour pouvoir mieux observer la pièce et se trouvait désormais relativement près de son hôte. Elle esquissa un sourire gênée avant de reculer quelque peu. Surtout, elle en voulait pas le déranger, et puis elle serait aussi bien quelque mètres plus loin. Elle le contourna et se dirigea vers ce qui avait dès le départ attiré son attention, la bibliothèque. Celle-ci était magnifique, emplie de livres qui avaient l’air tous aussi magnifiques les uns que les autres. Elle n’osait pas les toucher mais elle effleura leurs cotes justes pour s’assurer qu’ils étaient réellement là. Au moment ou elle se tourna pour lui demanda si c’était tous de vrais livres il la devança et lui parla de sa désastreuse rencontre. Elle avait honte d’elle d’avoir pu être si imprudente surtout en connaissance de cause. Mais il ne semblait pas lui en vouloir, au contraire il trouvait cela, drôle apparemment puisqu’il lui adressa un sourire.
« Hum je sais mais je n’avais pas vraiment perdu que cette foret serait si grande et mon sens de l’orientation m’a perdu … »
Elle haussa les épaules en signe d’impuissance et ajouta un sourire a cet argument qui pouvait éventuellement tenir la route bien qu’il soit peu probable qu’il en croit un mot. Mais elle n’allait surement pas lui dire qu’elle n’avait nul endroit ou dormir, elle n’avait pas besoin de charité. En l’entendant parler de son ventre, elle se rendit compte qu’en effet, il produisait des bruits assez dérangeants. Elle avait tellement l’habitude qu’elle n’y faisait même plus attention. Le sang lui monta aussitôt aux joues et elle s’excusa platement.
« Hum je suis vraiment désolé je … »
Elle s’arrêta car elle ne savait pas vraiment quoi dire. Elle se contenta alors d’aller prendre un gâteau et de s’évertuer à le manger à une vitesse convenable.
« Merci encore. Pour la nourriture et de m’avoir ramené ici. »
Elle n’avait pas parlé a quelqu’un depuis un bon bout de temps alors un flot de parole plus ou moins compréhensible sortit de Charlie sans qu’elle essaye de l’arrêter. Elle était tellement heureuse d’avoir un peu de compagnie.
« C’est vraiment gentil de votre part vous savez. Peu de gens aurait eu la gentillesse de me ramener chez eux alors j’espère que je ne vous dérange pas trop. Parce que sinon je peux m’en aller, ça ne me dérange pas. Enfin je ne voudrais pas être un poids pour vous, je trouverais je suis sure un endroit ou manger quelque part dans les environs. Mais sinon vous avez une magnifique maison. Très joliment décoré. Mais je dois avouer que j’ai un faible pour cette bibliothèque. Les livres paraissent si anciens et je suis sure qu’ils sont passionnants. C’est drôle si on m’avait un jour dit que j’aurais la chance de vous rencontrer. Enfin je ne dis pas que vous ne sortez jamais mais plutôt que j’avais une petite vie tranquille loin de tout alors je ne pensais pas… »
L’évocation de sa vie d’avant eu pour effet de la couper nette dans son élan et elle s’arrêta, prenant seulement un deuxième gâteau. |
| | | | Cassyope G. De Casterán
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| | Sujet: Re: « don't worry, be happy » | c h a r l i e Jeu 12 Mar - 22:39 | |
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Mattis devait bien le reconnaître, les livres étaient un de ses péchés mignons. Et puis, depuis le temps qu'il "vivait" -était sur Terre serait sans doute plus juste- il avait eu le temps de s'en faire une belle collection. Il était vraie que sa bibliothèque était désormais bien remplie, c'était une de ses fiertés. Etant écrivain, les livres & les mots représentaient beaucoup pour lui et comme il avait eu la "possibilité" d'exister bien plus longtemps qu'un être humain lambda, il avait pu avoir différents ouvrages d'époques diverses. Alors, oui, certaines reliures étaient quelques peu usées par le temps, mais cela n'en rajoutait que plus de cachet. Il sourit lorsqu'il vit le regard de la jeune femme, attiré vers sa bibliothèque. Peu de personnes pouvaient se vanter de l'avoir vu et bien plus globalement, peu de personnes ne pouvaient prétendre avoir déjà visiter son antre. En effet, Mattis était quelque peu solitaire. Cela pouvait se comprendre, un vampire ne fait pas très bonne impression et cela ne donne pas spécialement envie de se faire connaître. Mais le terme vampire était tout de même loin d'être inscrit sur son front, cependant il n'aimait pas trop la foule. Peut-être que son décallage d'époque était une des raisons car il était vrai que Mattis avaient certaines manières qui paraitraient sans doute démoder de nos jours. Mais il n'y pouvait rien, cela paraissait logique qu'il en soit ainsi, après tout il avait traversé les siècles, il avait donc prit des habitudes, cela allait de soi.
« Vous pouvez en regarder un si vous le désirez. » dit-il gentiemment, voyant son interêt. Il la regarda par la suite se saisir d'un des biscuits, il ne semblait pas lui faire si peur que cela. Pas qu'il avait un aspect disgracieux ou autre, mais il impressionnait & il le savait. Et puis, avec toutes les rumeurs qui semblaient circuler sur lui, cela ne facilitait pas la confiance des gens envers lui. Mais il n'y pouvait rien & après tout il n'y portait que très peu d'attention. Oh il n'était pas tout le temps seul dans son mânoir, évidemment que non; parfois des vampires nomades faisaient escales ici, ainsi ils lui tenaient un peu compagnie. Et puis parfois il recevait également quelques connaissances. Mais il devait admettre que, bien qu'il avait un grand interet pour les femmes, rares étaient celles qui avaient mis les pieds ici. Etant tout jeune vampire, il n'avait oser approcher une humaine pendant très longtemps car la seule fois où il s'était laissé emporter par ses instincts physiques autre que son gout pour le sang, il avait faillit la blesser. Evidemment, il avait beaucoup plus de force qu'un être humain normal, et donc ... pendant l'acte, il ne se contrôlait plus entièrement. Il se souvenait encore du regard légèrement apeuré de la demoiselle et pourtant il n'avait aucunement l'intention de lui faire du mal, il avait bu quelques heures plus tôt, il arrivait à retenir sa soif. Voilà pourquoi il n'avait plus recommencé pendant longtemps. Mais au bout d'un moment, l'ennui peut-être, ou l'attrait de la pseudo nouveauté, il avait eu envie de refaire un essai. Evidemment, il était bien plus maître de ses faits & gestes, et il s'était alors rendu compte qu'il était apte à avoir des plaisirs physiques avec une humaine, sans la démembrer ou autre. Mais son chez lui restait tout de même un endroit privilégié et il n'y amenait que rarement quelqu'un, et surtout pas les "coups d'un soir". Lorsque la jeune femme le remercia de l'avoir amener ici et de lui avoir donné à manger, il sourit :
« Mais je vous en prie, je n'allais pas vous laisser crever de froid & de faim dans cette forêt. Mais vous avez eu de la chance que je sois dans les parages. »
Ce qui était évidemment vrai; quelqu'un d'autre de bien moins aimable ou de beaucoup plus affamé, aurait pu la trouver.
« Mais je manque de politesse -il se leva & se rapprocha doucement- je ne me suis même pas présenté -il sourit- Mattis Hemingway, enchanté. »
La galanterie et la politesse faisaient partis de ses habitudes et il aimait s'y tenir.
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