••PUSHED IN THE STRANGE.
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 C'est pas comme si c'était étonnant [PV Charlie Richardson]

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MessageSujet: C'est pas comme si c'était étonnant [PV Charlie Richardson]   C'est pas comme si c'était étonnant [PV Charlie Richardson] EmptyMar 10 Mar - 1:32

    Parfois je me dis que je suis vraiment pas normal comme fille, genre trop bizarre. La plupart du temps je prend mon comportement pour de la simple stupidité, ce qui est assez concordant avec mes résultats scolaires… mais franchement je dois avoir un problème au cerveau… Ou alors se perdre dans ses songes est aussi puissant que ça pour tout le monde, mais personne n’en dit rien. Je ne sais pas trop. Ça me ressemble bien ça, ne rien savoir. Je m’étais arrêté net arrivée devant le lac. Je regardais à droite et à gauche prenant conscience de l’endroit où je me situais. Je poussais alors un long soupir en comprenant où j’étais. Qu’est-ce que je fichais dans cet endroit ? J’arquais un sourcil. Descendant de mon beau vélo je me fixais devant le lac, les poings posés contre mes hanches. J’essayais de me remémorer le pourquoi de ma venue en ce lieu et commençais sérieusement à douter que mon but premier avait été de venir au lac. Fermant les yeux, je levais mon visage vers le ciel et inspirais un grand bol d’air frais. Ah oui ! Je m’en souvenais maintenant ! J’étais censé aller à la pharmacie. Mon père était récemment tombé malade. Personnellement je ne l’avais pas remarqué jusqu’à ce qu’il me demande d’aller chercher ses médicaments à la pharmacie. Il avait semblé offusqué quand il remarqua mon air surpris. En même temps il y avait de quoi, cela faisait trois jours qu’il était cloué au lit à cause de sa grippe et moi… je n’avais rien remarqué. Il m’aurait sans doute botté les fesses si il en avait eu la force, j’avais profité de sa faiblesses physique pour lui annoncer que j’avais eu droit à trois heures de colle pour être sortit de classe d’un seul coup.
    Est-ce ma faute à moi si les cours sont si assomment que j’ai l’impression d’une torture constante ? Franchement les professeurs devraient comprendre qu’ils ont une part de responsabilité dans mes « mauvaises habitudes à l’absentéisme ».

    J’ouvris soudain les yeux, fixant du regard le ciel d’un gris si familier qu’une toute autre couleur se serait révélée choquantes. Je restais ainsi ne cillant point jusqu’à ce que cela n’en devienne irritant. Mon père n’était pas mourrant. Je n’étais pas trop pressé de rentré alors il prendrait son mal en patience. Etait-ce bien pour une fille d’avoir de tel pensé pour un père qu’elle était censé aimer ? Sans doute que non. A cette réflexion je penchais la tête sur le côté. Il ne s’attendait sûrement pas à ce que j’en sois une de toutes manières. Mon comportement n’était plus un problème pour lui depuis bien longtemps. La force de l’habitude sans aucun doute. J’aurais peut-être préféré qu’il en fut autrement. Qu’il n’apprécie pas, non le terme est mal choisit vu qu’il ne l’apprécie pas en vérité, plutôt qu’il ne le supporte pas aussi bien. Ce n’était pas du masochisme et en agissant de la manière dont je le faisais je n’essayais pas d’attirer non plus son attention. Au contraire je voulais qu’il me repousse, je l’attendais en réalité. Je m’attendais à ce qu’un beau jours je me réveil et il soit partit. Sans un mot posé sur la table de la cuisine. Sans m’en avoir avertit de quelques manières que ce soit. Je n’en serais pas étonné. Comme je l’ai déjà dit je m’y attendais, qu’il est tenu si longtemps tenait déjà du pur miracle. Je n’en appréciais pourtant pas la persévérance. Je m’étais déjà bien trop attaché à lui. Je ne voulais pas plus souffrir alors qu’il parte ! Vite qu’il parte ! Je n’en pouvais plus de cette attente. C’était comme savoir que l’apocalypse était proche sans pour autant en connaître la date précise. Cette attente me faisait suffoquer. Pour autant, malgré tout ça, une partie de moi souhaitait toujours qu’il reste encore un peu plus. Quitte à souffrir autant le faire complètement. Je n’arrivais pas non plus à le repousser complètement. Il le sentait sans aucun doute. Il en jouait d’ailleurs. J’étais un livre ouvert pour lui, il connaissait mon âme plus que je ne la connaissais moi-même. Pourtant se maudit tortionnaire restait encore à mes côtés. Pourquoi ? Sans doute pour me faire souffrir encore plus je ne vois pas d’autres explications. N’est-ce pas le but de tout tortionnaire ? Faire souffrir sa victime jusqu’à plus soif.

    J’avançais lentement vers le bord du lac, ne m’arrêtant pas en sentant le contact du liquide à travers le tissu de mes chaussures. J’avançais jusqu’à ce que l’eau ne m’arrive à la taille et mis à fixer mon reflet dans l’eau du lac d’argent. Je posais alors ma main droite sur les yeux de ma jumelle aquatique. Pourquoi fallait-il que je lui ressemble tant ? Encore une fois c’était sans doute pour mieux me torturer. Tout. Oui, tout jouait contre moi, à croire que ma vie était une comédie dont j’étais l’actrice principale et la seule investigatrice à ne pas y trouver le moindre amusement. Pas de problème, j’avais de quoi éloigner mon esprit de tout mes soit disant tourments. Ne pas penser était une chose aisée, quand on savait comment s’y prendre. Plus de pensées. Plus de passé. Plus rien. Juste ce vide familier en moi.
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MessageSujet: Re: C'est pas comme si c'était étonnant [PV Charlie Richardson]   C'est pas comme si c'était étonnant [PV Charlie Richardson] EmptyMer 11 Mar - 19:36

    Cela faisait plusieurs heures que j’errais dans cette ville sans la moindre idée de l’endroit ou je voulais aller. Je découvrais les paysages, les habitants, les magasins qui faisaient de cette petite parcelle de territoire une ville. Si je ne savais pas que Ravens Gate est une des villes les plus dangereuses du pays je crois que je n’aurais pas deviné. Tout semble si banal, si inintéressant, comme si cela fait des années que les gens se côtoient, et font tourner le commerce. Mais je savais, alors je n’arrivais pas a me décontracter. Je n’irais pas jusqu'à dire que j’avais peur mais je n’étais pas tranquille. C’est pourquoi j’avais essayé de trouver un endroit calme ou j’avais peu de chance de rencontrer quelqu’un, mon choix c’était donc arrêter à ce lac. Sa surface était si plane, les reflets si merveilleux que je pourrais passer des heures ici, à contempler le ciel a travers ce lac. Je m’étais assise près de la forêt, caché par un arbre gigantesque des badauds qui pourraient avoir envie de faire un peu de tourisme. Installée là, je pouvais laisser mon esprit vagabondé. En peu de temps, j’avais fait de nombreuses rencontres, plutôt inattendu d’ailleurs mais pas désagréable. Je pourrais sans doute trouver un travail et m’installer définitivement ici. Cela me plaisait comme idée. Je me voyais bien vivre ici, venir autour du lac courir tout les matins, regarder le coucher de soleil sur la plage le soir. Ce ne serait pas vraiment désagréable de pouvoir se poser à un endroit et d’y rester. De savourer l’instant présent au lieu de se demander si l’on serait encore vivant le lendemain matin en se réveillant. Car autant le dire, j’en ai marre de cette vie là. Etre une sorte de vagabond, sans maison ni attache, vivre aux grés des saisons dehors, dedans quand les gens sont assez généreux pour nous accueillir.

    C’est le bruit qui m’alerta en premier. Un peu plus léger que celui d’une voiture et je conclu assez rapidement que c’était l’œuvre d’un vélo. Et il apparu presque aussitôt dans mon champs de vision. C’était une jeune fille qui était au volant. Elle ne devait pas être plus âgée que moi. Instinctivement je serais allé lui parler si ces derniers mois ne m’avait pas appris à me méfier des autres, il fallait que je fasse attention sinon j’allais devenir acariâtre. Mais je me contentais de l’observer, imaginant la vie qu’elle devait avoir. Des parents présents, un diner tout les soirs, un lit bien douillet. C’est le minimum que l’on puisse avoir dans une maison et on ne se rend pas vraiment compte de la chance que l’on a de pouvoir rentrer chez soi et de trouver tout cela. C’était certain qu’elle ne s’en rend pas compte de la chance qu’elle a d’avoir un foyer. Ses vêtements bien lavés prouvaient qu’elle avait à sa disposition une maison et tout ses accessoires. Mais elle n’était pas jalouse, elle aurait en temps et en heure un foyer à sa disposition. Pour le moment il fallait quand même qu’elle se reprenne. Alors elle se leva et se dirigea vers elle. Elle était à présent dans l’eau jusqu’aux hanches. Elle s’arrêta avant que l’eau n’imprègne ses chaussures et la regarda.

      « Un peu froide non ? »

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MessageSujet: Re: C'est pas comme si c'était étonnant [PV Charlie Richardson]   C'est pas comme si c'était étonnant [PV Charlie Richardson] EmptyMer 11 Mar - 21:32

    Ce n’est pas comme si je m’attendais réellement à être seul, mais j’avoue qu’en entendant une voix s’élevée derrière moi je fus assez surprise. Quand mes pieds me conduisaient dans un endroit je cherchais inconsciemment un endroit assez isolé. Le lac n’était que rarement mon premier choix. Trop de monde y venait, les promeneurs, les pêcheurs, les gamins qui veulent nager un peu, bien que ce dernier cas de figure soit plus récurant en été qu’en cette saison il faut l’avouer. Je lui préférais la forêt. La densité d’arbre de cette dernière me permettait de me sentir comme recouverte d’une cape. Protéger pour ainsi dire, bien qu’en réalité c’était un endroit dit dangereux. Il y avait beaucoup de rumeurs sur ce qui pourrait ce trouver au sein de la forêt. Même au lycée ce genre de ragot réussissait à s’infiltrer. Je n’aurais su dire pourquoi aujourd’hui j’avais décidé de venir ici, au lieu d’aller dans la forêt, où le vent soufflerait sans doute un peu moins. Comme pour confirmer mes paroles un coup de vent souffla sur nous, me faisant frissonné, sans pour autant que je trouve cela désagréable. Je me tournais, pour apercevoir la propriétaire de la voix qui s’adressait sans aucun doute à moi… étant donné qu’il n’y avait personne d’autre et que, par défaut, je pensais l’inconnu sain d’esprit, je ne voyais pas à qui d’autre elle s’adresserait.

    « Glacée plutôt »

    Même glacée me semblait être un euphémisme quand à la température insupportable de l’eau du lac en ce jours. Mais revenons en à nos moutons. Le petit mouton en face de moi, était une jolie blonde, de mon âge sans aucun doute, bien faite, tout du moins c’était mon opinion. De ma position actuelle j’étais bien trop éloigné pour bien détaillé son visage mais je ne m’empêchais de la juger d’hors et déjà jolie. Je ne savais pas si blondie était du coin ou pas, j’avais du mal à retenir les visages…surtout quand on sait que je m’évitais ce genre d’effort. Enfin peut-être qu’elle était au même lycée que moi, étais-je censée la connaître ? Etions nous dans la même classe ? Je n’aurais pas pu parier dessus. Je me contentais de la fixer de mes yeux trop grands et trop bleus, avant de m’adresser à elle de nouveau :

    « Pas tenté par une baignade ? »

    Je devais donné envie… avec l’air frigorifié que devais avoir pris mon visage et le vent menaçant qui soufflait de nouveau sur nous, faisant virevolté tant mes cheveux que ceux de l’inconnu, en direction de l’Ouest. J’avais la moitié du corps émergée, la quelle était la plus glacée ? Franchement je commençais tellement à être engourdie que je ne faisais même plus la différence entre la partie de moi qui était sous et celle qui était au dessus de la surface du lac. Je baissais la tête regardant ma robe grise, qui ressemblait plus à un grand T-shirt celons mon père, sous l’eau elle avait pris une teinte approchant plus du noir. Je plissais les yeux pour apercevoir mes pieds, je remuais mes orteils dans mes converses aussi grises que ma robe et fut assez surprise de constater qu’ils avaient encore la force de remuer malgré tout. Je ne devais pas avoir si froid que ça en réalité. C’était juste une impression, je pouvais donc faire encore trempette pendant quelques instants. Au pire je m’écroulerais entièrement dans l’eau et cela me ressaisirait alors.

    Je n’avais pas remarqué qu’il était si tard quand j’étais sortit de chez moi, ce n’est seulement que maintenant que ma vue avait semblée s’obscurcir, à cause de l’heure avancé, que je fini par le remarquer. Les nuages couvrant le ciel d’un manteau épais, le soleil ne pouvait même pas laisser entrapparaître ne serait-ce qu’un petit bout de son astral visage. Mais le soleil n’allait pas pour autant se coucher dans la minute, il faisait encore assez clair pour qu’on y voit sans trop de difficulté.
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