••PUSHED IN THE STRANGE.
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 What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl

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Emyleeh D. Lewis

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MessageSujet: What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl   What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl EmptyDim 15 Fév - 22:49

    What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl Emily-emily-browning-3994212-100-100 What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl AgeaA5g4L7bvGRC4
    Pimprenehl delylah Lewis &. Leah Fleming

    What have you after me ?


    Il faisait nuit noire et la lune brillait, haute dans le ciel. Sous le seul éclairage de la sphère parfaite, une silhouette se détacha, ma silhouette. Une fois encore, je pénétrai dans le cimetière, prenant bien garde à ne pas faire de bruit. Habituellement je venais plutôt le jour mais j'avais ressenti ce besoin inexplicable de venir, de m'imprégner de l'étrangeté du cimetière. Je jetai un coup d'oeil autour de moi, tout était sombre. Pas le moindre mouvement, pas le moindre son ne vinrent briser la morne quiétude de ce lieu. Je marchai entre les tombes, connaissant pourtant ce dédale de pierres par coeur. Je trainai, j'en effleurai parfois, je m'attardai sur d'autres. Ce moment, c'était mon moment. Je n'étais ni heureuse ni triste mais j'avais cet étrange sentiment d'être enfin à ma place. Je resserrai mon gilet contre moi, m'assis, comme à mon habitude, sur un petit morceau de terre où rien n'e poussait jamais. Dos contre un arbre, je poussai un soupir. J'étais seule, seule depuis toujours, depuis que j'avais quitté mon père, depuis que ma mère était morte et seul le besoin de découvrir cette Delylah qui m'avait donné son prénom me motivait. Je devais le savoir, parce que si je le savais, je trouverai peut-être quelque chose à quoi me raccrocher, quelque chose qui me permetterait d'avancer, chose que j'étais incapable de faire seule. Et si elle était une sorcière, une amie de ma mère? Je n'avais que des suppositions mais je comptai bien la retrouver et en apprendre autant que possible sur elle. Elle devait être importante pour mes parents, après tout, je portais son prénom. Mes pensées s'égarèrent vers deux de mes amis les plus chers. Je me demandai comment allaient Drew et Noah depuis que je les avais quitté. Bien sans doute, ils n'avaient pas besoin de moi, ils s'étaient trouvés tous les deux, et ils étaient heureux. Bien mieux sans moi et sans tout ce que ma présence comportait, les sacrifices, les échanges parfois gênés, les troubles occasionnels. Oui, ils étaient bien mieux sans moi. Je pensais aussi à ma vie ici. Une vie calme à Raven gate, c'était ce qui me convenait. J'étais lasse de me cacher pour éviter qu'on ne découvre qui je suis, et pour éviter les inquisiteurs et épouvanteurs. Ils ne me faisaient pas peur seulement je détestais me battre et les connaissant, ils ne me laisseraient pas filer facilement. Je ne voulais pas les tuer, je n'avais encore jamais tué personne, si ce n'était ma mère. Je ne voulais pas avoir à abandonner tout ce que j'avais construit ici pour fuir, encore une fois. Raven gate avait beau n'être qu'une petite bourgade, j'y étais heureuse et je m'estimais très bien lottie. J'étais encore perdue dans mes pensées lorsqu'un bruit me fit sursauter et me sortit de la douce rêverie dans laquelle je m'étais plongée. L'espace d'un instant je pus distinguer une silhouette, laquelle se fondit aussitôt dans le décor. Je n'eus aucun mal à l'identifier. Elle était fine, élancée, ses longs cheveux noirs encadraient son visage fin. Ses yeux aussi sombres que sa chevelure m'observèrent un instant avant qu'elle ne disparaisse. Je n'étais plus capable de penser qu'une chose. Cette fille, c'était Leah Fleming et elle ne désirait qu'une chose, me tuer.




    Désolé, désolé, désolé, c'est nuul!




Dernière édition par Pimprenehl D. Lewis le Mar 17 Fév - 11:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl   What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl EmptyLun 16 Fév - 3:41

(ok don't worry. je m'adapte à tes posts, et dès que tu veux que je fasse plus, tu me le dis)

    J'aimais la nuit. Je me sentais totalement dans mon élément, même si peut-être ma vision était largement réduite. La nuit, les gens rentraient, dormaient. Moi, je m'éveillais. Je sortais dans les rues, et je patrouillais, à la recherche de quelque créature à tuer. Tuer. Je n'étais pas un assassin, car j'épurais le monde. Une mission divine. Et ces monstres ne devraient même pas avoir le droit d'exister, ayant besoin de tuer d'autres pour vivre. Ceux qui osaient prétendre ne faire de mal à personne n'étaient que des menteurs, et je me devais de les exterminer. Après tout, ce n'était pas pour rien que j'étais inquisitrice. Renier ma destinée ! Quelle absurdité. J'avais entendu que quelques personnes avaient pris cette liberté, et je crachais mentalement à une idée aussi idiote. Qu'ils fassent comme bon leur semble, après tout. Pour ma part, je ne pouvais pas me passer de cette chasse. Elle était moi. Si pendant plusieurs nuits, je ne pouvais pas démembrer un vampire ou tuer un loup garou, je déprimais. Je devenais encore plus violente et agressive qu'à l'habitude, et devenait facilement hystérique. Ce soir là, la nuit était belle. Je sortais par la fenêtre de mon appartement, pour ne pas risquer de réveiller ma gentille colocataire (et aussi parce que ça me plaisait de descendre la façade), et me dirigeait dans les rues noires. Mes talons hauts faisaient un bruit incroyable sur les pavés des rues, mais après tout, je n'avais pas à me cacher. En fait, je souhaitais plus que tout qu'un monstre sorte de l'obscurité et se jette sur moi, que je puisse enfoncer dans sa chair un des nombreux couteaux qui étaient cachés dans mes manches. Un sourire s'étira sur mon visage, et je continuais ma balade, aspirant à intervalles régulières de grandes bouffées de cet air froid. Il me fallait absolument une bonne bagarre. Un repère où je pourrais trouver facilement une de ces bêtes ? Je décidais de faire un tour au cimetière. C'était un endroit plus que cliché, mais parfois, on y faisait de bonnes découvertes. Les jeunes mordus ou autres y venaient, pensant peut-être que c'était la bonne chose à faire, et ceux là étaient si plaisants à battre. Plein d'énergie .. Mais je gagnais toujours, à la fin. Les tombes se profilèrent devant mes yeux, et je commençais à me balader sur l'herbe mouillée en observant quelques noms qui apparaissaient à la clarté de la lune. Il n'y avait personne que je connaissais ici, et pour tout vous avouer, je ne savais même pas si mes parents étaient enterrés. S'ils l'étaient, je ne savais où. Un bruit rendit tous mes sens en alerte, et mes yeux tournèrent rapidement pour essayer de déterminer sa source. Superbe, une proie. Avec une agilité certaine, je me dirigeais vers l'endroit où il me semblait l'avoir perçu, et me colla à un arbre pour observer la jeune fille qui se trouvait devant moi. Elle avait l'air tellement jeune, et fragile, mais ce n'était qu'une sale sorcière. Une sale sorcière, que j'avais envie de tuer. Non, attendez, que j'allais tuer. Ses yeux se tournèrent en ma direction, et je la fixai intensément, avant de disparaître derrière un autre de ses arbres. Grimpant agilement sur les branches de celui-ci, massif, j'observais la jeune fille de haut, et me décidait sur la technique à adopter. Je ne savais pas quel était son pouvoir, car j'avais la connaissance que tous les sorciers en avaient un, ou deux, et il me tardait de le découvrir pour l'utiliser contre elle. C'était ce qui était amusant, avec les sorciers. Bien sûr, j'avais quand même plus de mal à tuer ceux-ci, ayant une apparence parfaitement humaine. Il ne fallait pas que je me laisse submerger par les sentiments. Je me déplaçais sur les branches, cherchant celle avec le parfait angle pour attaquer ma victime, et une fois celle-ci trouvée, j'attendis quelques instants. J'aimais faire grandir la peur chez ces monstres sans cœur. Une petite minute de silence passa, et je me jetai sur elle, avec un tazzer, pour lui envoyer une décharge électrique à travers le corps. Une fois ceci fait, je la laissai se remettre de sa douleur (un adversaire complètement ko n'est pas très marrant), et me déplaçait autour d'elle de façon circulaire, telle un félin. « Bonjour toi .. Il semblerait que cette nuit soit une nuit parfaite. Pour tuer. »
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Emyleeh D. Lewis

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MessageSujet: Re: What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl   What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl EmptyMar 17 Fév - 12:16

Mes lèvres se retroussèrent en un rictus et Leah Fleming se jeta sur moi, m'envoyant une décharge électrique par la même occasion. Elle se recula quelque peu, comme pour me laisser le temps de reprendre mon souffle et j'en déduisis qu'elle avait pour habitude de jouer avec ses victimes avant de les tuer. Mais elle ne me tuerait pas, je ne la laisserai pas faire ça. J'avais tout donné pour avoir une vie normale, pour pouvoir m'intégrer, être comme les autres, j'avais tout donné pour la vie que j'occupais à présent à Raven gate et je ne la laisserai pas me l'enlever. J'aurai voulu faire quelque chose, bondir vers elle peut-être et l'empêcher définitivement de faire du mal aux gens comme moi mais je savais que je ne pourrais le faire, je n'étais pas une meurtrière. Au lieu de ça les souvenirs ainsi que les images affluèrent et pour la première fois, je laissai parler mon coeur.

-Tu ne comprends pas ta chance, tu pourrais avoir une vie normale et toi, tu la gaches. tu sais tout ce que je donnerai pour être normale? Mais j'imagine que tu crois que j'ai voulu ça, hein! Qu'être une sorcière ça me plait! Que pouvoir me couper sans ressentir la moindre douleur, sans avoir la moindre égratignure me fait plaisir! Tu ne comprends rien aux personnes que tu tues. Tu te permets de juger les gens sans les connaître. Tu te plais à penser à nous comme des créatures mais ne t'es-tu jamais demandé si on avait voulu ça? Ne t'es-tu jamais dit qu'on voulait juste être normaux? Tu tecrois meilleure que les autres parce que tu tues. Ca te fait te sentir supérieure, hein! T'imagines que tu vaux mieux que tout le monde, mieux que nous, mais au fond, tu sais que c'est faux! Tu n'es rien de plus qu'une meurtrière, largement pire que certaines de tes victimes. Tu es un monstre Fleming, un monstre tout autant que ces créatures que tu aimes tant chasser. Demande-toi combien de personnes j'ai tué et combien toi, tu en as tué. Pense à la satisfaction, au plaisir que tu éprouves quand tu tues. Je crois qu'il est temps que tu te demandes qui est le monstre de nous deux.

Ma voix était calme, modérée. Pourtant j'étais tout sauf calme. J'en avais assez que cette Leah Fleming se donne le droit de se pointer dans ma vie et de prétendre devoir me tuer pour le bien de l'humanité alors que ce n'était que pour son propre plaisir. Je haïssais cette fille, je ne désirai qu'une chose, sa mort, et pourtant je ne pouvais m'empêcher de parler, de lui crier la vérité comme pour lui ouvrir les yeux bien que je fus certaine qu'elle ne changerait jamais.

-Je n'ai pas dit ça pour te faire réfléchir ou pour te distraire, seulement parce que c'est la vérité et qu'il fallait bien que tu l'entendes un jour.

Je me raidis, me préparais à me défendre. Je ne voulais faire de mal à personne, je voulais juste une vie normale et pourtant, à cause de cette égoïste, cela risquait d'arriver. Je voulais qu'elle meurt, je voulais qu'elle paye pour tout ce qu'elle avait fait subir à ceux qui n'avaient rien demandé, à ceux qui voulaient juste être normaux, à ceux qui n'avaient jamais commis aucun crime. Aux gens comme moi. Par ailleurs, je ne voulais pas âbimer le cimetière que j'aimais tant. J'étais une sorcière, j'avais des pouvoirs maix ceux-ci ne me servaient à rien. Télépathie et régénération cellulaire instantanée. Youpi. Et je faisais quoi avec ça? Je dialoguais avec cette fille mentalement? Je la laissais me blesser pour avoir le plaisir de voir mes blessures guérir comme par magie? A quoi cela pouvait bien servir? J'avais tant de fois essayé de me donner la mort, juste pour tester mes limites, et pourtant à présent je me rendis compte que je ne voulais pas mourir. Non, je voulais vivre.


Que t'en fasses plus? Tu sais, j'ai pas un niveau de RP super élevé alors...
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MessageSujet: Re: What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl   What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl EmptyMer 18 Fév - 3:20

    Elle paraissait si calme. Si fragile. Si innocente. Personne ne se serait douté que derrière elle, se cachait une sorcière. Je n'étais pas très calée concernant leurs agissements, je préférais de loin tuer les vampires, mais je me doutais que ce n'était rien de bon. Si ma famille m'avait été utile sur ce point, elle m'avait appris à ne jamais hésiter à cause de l'apparence d'une personne. Aussi gentille qu'elle pouvait paraître, elle n'était bonne qu'à être exterminée, comme la vermine. Est-ce que j'aimais ce que je faisais ? A la base, non. J'avais plutôt pris ça comme une corvée, et n'y croyait pas trop. Je m'étais même fait influencée plusieurs fois par des vampires charmeurs. Et après ? J'avais appris que les sentiments n'avaient aucune place dans cette affaire, si ce n'était la colère. Car la colère donnait la force de se battre. Comment faisaient les Inquisiteurs pour pouvoir battre des créatures à la force surnaturelle ? Je n'en savais point. Pourtant, j'en avais exterminé un bon nombre. Certaines batailles étaient faciles, d'autres moins. Mais j'y arrivai toujours, parce que j'étais comme ça. Un échec était trop douloureux. Comme celui auquel Pimprenehl m'avait déjà confronté une première fois, et qui n'allait surement pas se reproduire.

    Je l'écoutais d'un œil discret faire son petit discours. A vrai dire, je me fichais bien de ce qu'elle pouvait dire, et tout rentrait dans une oreille pour ressortir par une autre. Peut-être pensait-elle que j'allais abandonner en écoutant sa petite plainte ? On me l'avait déjà fait, et ça n'avait rien changé. Une fois j'y avais cru, une fois je m'étais laissé bernée, et le lendemain il y avait une morte. Maintenant, je ne faisais plus de distinctions. Je sélectionnais les passages qui m'intéressaient vraiment. « Que pouvoir me couper sans ressentir la moindre douleur, sans avoir la moindre égratignure me fait plaisir! » C'était donc ça, son pouvoir ? Je me raidissais, et si j'avais été un animal, j'aurais surement exprimé un grognement. La tâche allait donc être ardue. Je n'avais jamais affronté de sorcière avec un tel pouvoir, et je ne savais pas comment m'y prendre pour l'arrêter. La stopper. Il devait bien y avoir un truc pour la tuer, mais lequel ? Je paniquais intérieurement, mais essayait de paraître le plus stoïque possible en extérieur. Il fallait que je me calme, ce n'était pas le temps de devenir nerveuse. Je gardais un sourire sadique au visage, parce qu'il ne me quittait jamais lorsque je m'apprêtais à tuer, mais cette révélation allait peut-être gâcher tous mes plans. Je la fixai intensément, attendant qu'elle s'arrête de parler pour que je puisse réfléchir en paix. Dans un sens, elle ferait un bon entrainement. Je pouvais me battre inlassablement et jamais elle ne mourrait. Superbe. Par contre, je doutais qu'elle soit réjouie par l'idée que j'avais en tête, et n'ait pas l'envie de partir.

    « Oh, tu sais, la vérité, je l'entends tous les jours. Tu crois que tu es la première .. chose à me sortir un discours pareil ? C'est te donner trop d'importance. Je suis désolée si tu dois disparaître de cette Terre, et tu disparaitras, mais la raison principale n'est pas le plaisir. Après, s'amuser n'est qu'un petit point en plus, tu ne crois pas ? Toutes les .. créatures dans votre genre doivent prendre leur pied à prendre la vie d'innocents, j'en suis sure. »

    Je haussais les sourcils, et relevait mon dos. Si sa seule capacité était de guérir, ça n'allait pas être si excitant que ça. Je pariais qu'elle ne savait même pas se battre, mais qu'elle allait jouer la courageuse et rester tandis que je la ruerais de coups. Le plaisir, je ne voyais plus trop où il était. Et puis ! Avec un peu de chances, j'arriverais à la tuer par accident. Peut-être que les couteaux ne lui faisaient rien, mais j'avais toujours un pistolet coincé à l'arrière de mon pantalon. Je passais une main dans mon dos, pour m'assurer de sa présence, en la fixant toujours intensément.

    « Battons nous à présent. Pour être gentille, je te laisse porter le premier coup, veux-tu ? »
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Emyleeh D. Lewis

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MessageSujet: Re: What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl   What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl EmptyVen 20 Fév - 13:06

Se battre, voilà une perspective qui ne me réjouissait pas. J'étais une gentille, j'étais une pascifiste. Mais que pouvais-je bien faire? Cette chasseuse était déterminée à me tuer, à ne rien laisser de moi. Je ne voulais pas mourir, c'était une chose que j'avais appris lors de mes nombreuses tentatives de "suicide". Je n'essayais pas de me tuer à proprement parler étant donnéque je ne pouvais pas mourir, je voulais juste voir jusqu'où mon pouvoir pouvait aller. J'éclatai alors de rire.

- Tu crois vraiment que je vais me battre contre toi? Tu rêves ma chère. Et puis, tu peux toujours essayer de me tuer, tu as une idée du nombre de fois que j'ai moi même essayer?

Elle ne pourrait pas me tuer, elle me ferait seulement souffrir, et encore, je n'étais même pas certaine de ressentir quoi que ce soit. Cette perspective me faisait peur. Et si, à force de ne pas ressentir la douleur -ou presque pas- je ne ressentais plus rien, et si je devenais cette coquille vide de tous sentiments que je prétendais être auprès des personnes qui ne me connaissaient pas? J'avais si peur que cela m'arrive un jour. J'avais beau être désagréable au possible, et amère, je m'étais toujours trop attachée aux gens. C'était pour ça que je ne préférais pas les connaître, une fois que je les avais rencontré, que je leur avais parlé quelques fois, je ne pouvais m'empêcher de m'y attacher bien malgré moi, mon coeur oubliant par la même occasion que ma raison ne désirait s'attacher avec quiconque. C'était si étrange, j'avais l'impression d'être en fait deux personnes différentes, l'une étant guidée par son coeur et l'autre, froide et intouchable, par sa raison. Si j'avais pu choisir, je n'aurai su laquelle de ces deux personnes devenir. En choisissant celle de raison j'étais certaine de moins souffrir mais j'aurai peut-être commencé à ne plus épruver le moindre sentiment.

Je ne savais pas me battre, non, enfin un petit peu mais je doutais que cela serve à quoi que ce soit contre la combattante aguérie qui se trouvait en face de moi. Et je ne voulais pas me battre. Il ne me restait que deux perspectives, une lâche et l'autre complétement suicidaire, même pour moi. Soit je m'enfuyais, soit je restais. Dans les deux cas j'étais perdante mais je savais que Leah Fleming ferait tout pour me retrouver et pour me tuer. Il n'y avait qu'un seul échappatoire à tout ça et pourtant je ne pouvais me résoudre à y penser. Je ne voulais pas, je ne pouvais pas, tuer cette inquisitrice. Certes, elle était un monstre, elle avait tué tant de personnes qui n'avaient rien demandé, qui n'avaient jamais pris part à la sauvage tuerie à laquelle se livraient les véritables monstres, ceux qui tuaient les humains -ceux-là méritaient de mourir sans aucun doute, pour qu'ils ne puissent plus nuire et pour les punir de tout le mal qu'ils avaient répendu- mais je ne pouvais tuer Leah,je ne pouvais tuer quelqu'un. Même pas une créature du mal. Si je tuais, je devenais une meurtrière et toute ma vie volait en éclats.

- Qu'est-ce que tu vas faire? l'interrogeai-je, Tu sais que je ne me batterai pas et que tu en peux pas me tuer, alors je repète ma question, que vas-tu faire?
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MessageSujet: Re: What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl   What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl EmptyDim 22 Fév - 3:06

Je haïssais les gens qui disaient essayer de vivre normalement, sans se soucier de tous les malheurs et injustices autour d'eux, alors je ne pouvais que haïr les monstres qui osaient prétendre à aspirer à la même chose. Je pensais que si les gens avaient une nature, ils devaient faire ce que Dieu avait décidé. Les tueurs, devaient tuer, les chausseurs, devaient chasser. Les inquisiteurs devaient tuer, les tueurs qui se devaient de tuer. A proprement parler, c'était cette partie de mon raisonnement qui faisait que je tuais autant ceux qui prétendaient être pacifistes, que ceux qui avouaient tuer avec un grand plaisir. Je faisais ma tâche, on ne pouvait pas me réprimander pour une telle chose.

Pourquoi pas ? D'après ce que tu dis, ça ne te coute rien. Et ça me fera un peu d'entrainement, tu ne voudrais pas être assez gentille et me laisser ce plaisir ?

Si elle ne ressentait pas la douleur, ça n'aurait même pas du l'embêter. Si j'avais été dotée d'un tel pouvoir, il était sur que j'aurais passé mes nuits et journées à chasser encore plus dur que je pouvais le faire ces derniers temps, où l'activité maléfique battait son plein. Je ne m'étais jamais posé toutes ces questions existentielles, est-ce que tuer tout ce qui passait sur mon chemin, humains exclus, était vraiment juste, est-ce que je ne pouvais pas aspirer à un meilleur futur. Durant mes années d'orphelinat, on m'avait toujours appris à me contenter de ce que j'avais et de ne pas demander plus, et c'était exactement ce que j'appliquais. Je ne rechignais jamais à faire ce que l'on me demandait, et ma vie continuait son petit train. Si je devais me poser des questions, sur ce que moi je pouvais faire, le blanc resterait dans mon esprit. Et c'est justement pour cette raison que je ne me cassais jamais la tête, pour ne pas avoir peur en réalisant que je ne pourrais jamais rien faire d'autre que la tâche qui m'avait été attitrée. Pouvais-je vraiment refuser d'effectuer la tâche d'Inquisitrice, de me détourner de Dieu et de faire quelque chose qui me plaisait ? Heureusement que cette idée ne frôlait même pas mon esprit. Si j'étais considérée comme une dure, j'étais considérée comme quelqu'un de très à cheval sur les règles établies par les gens, et les idées, que je respectais.

D'un côté, j'étais soulagée que la jeune fille ne puisse .. pas mourir, dans un sens. Même si je me persuadais que les sentiments ne prenaient pas place dans ma chasse, et que je tuais de sang froid, il m'était dur sentimentalement de tuer des sorciers, qui me semblaient si proches des humains. Il y en avaient qui avait l'air diaboliques, et alors là je me sentais comme tuant à meurtrier ce qui ne me dérangeait pas, mais Pimprenehl. J'avais l'air aussi mesquine et sadique que d'habitude, mais je ne pouvais pas m'empêcher, dans un coin très petit de ma tête de la trouver … adorable. Lui mettre le couteau sous le cou, et appuyer ? J'avouais repasser la séquence dans ma tête et avoir un peu de mal. Néanmoins, je ne pouvais jamais faire preuve de faiblesse, et même décocher un regard qui n'était pas méchant serait une erreur fatale.

Qui sait .. Je pensais, t'enchainer, dans une pièce totalement noire, où tu me servirais de punching-ball.. C'est bien pratique, en réalité. La mort n'est pas la pire des sentences.
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MessageSujet: Re: What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl   What have you after me ? - Leah &. Pimprenehl EmptyLun 2 Mar - 19:08

Je compris que Leah ne me laisserait jamais en paix. J'avais toujours été heureuse de ne pouvoir mourir, sauf dans les premiers temps bien sur lorsque j'avais appris les circonstances du décès de ma mère, mais cette fois-ci, c'était différent. Je ne souhaitais pas passer ma vie enfermée à attendre une mort qui ne viendrait jamais. Je ne mourrais pas, j'en étais certaine, je ne pouvais pas mourrir. J'avais tant de fois essayer de me tuer, que j'étais véritablement certaine de rester en vie, pour toujours. Cela ne me ravissait pas, non, je ne voulais pas voir les gens que j'aimais mourir autour de moi. C'était sans doute pour cela que je rêvais d'être amie avec des vampires, pour être certaine de ne jamais me retrouver seule et d'avoir toujours quelqu'un à qui me raccrocher pour m'empêcher de sombrer.

- J'ai tué ma mère! Tu crois que je ne sais pas ce qu'est la pire des sentences? Elle aurait du vivre et moi, j'aurais du mourir!

J'avais laissé mes émotions prendre le dessus, ce qui était foncièrement stupide, je le savais parfaitement mais je n'avais pu m'en empêcher. Mon visage se figea un instant, puis je me repris et me composait un masque d'impassibilité, consciente cependant d'avoir réagi trop tardivement. Je ne voulais pas que l'inquisitrice sache quelle proportion pouvait avoir ma colère, ma peine, si on me parlait de ma mère, cette femme tant aimé que j'avais tué. Mon père m'avait toujours répété que ce n'était pas ma faute, qu'elle avait conscience qu'elle aillait mourir pour moi, apparement elle avait eu une vision le lui annonçant, et qu'elle avait été heureuse de le faire. Par ailleurs, elle aurait eu le coeur brisé si j'avais trouvé la mort et jamais elle n'aurait pu se le pardonner. Malgré toutes ces raisons, je ne pouvais m'empêcher de m'en vouloir, de songer à ce que serait sa vie si je n'avais pas existé, si je n'avais pas été là pour la détruire. Et j'avais aussi détruit celle de mon père. Je lui avais pris la femme qu'il aimait et pourtant, il m'avait aimé plus que tout au monde et moi, j'étais partie, je l'avais abandonné. J'étais certaine qu'il me comprenait parfaitement, pourtant je ne pouvais m'empêcher de culpabiliser, au contraire. J'avais toujours été égoïste, j'avais suivi ma propre voie, mes propres envies alors que ma mère s'était sacrifiée pour que je vive et que mon père m'avait tout donné. Après tout, Leah avait raison, j'étais un monstre. Je pris une mèche de mes cheveux, celle qui était toujours courte, signe de mon deuil qui ne serait jamais terminé, pour toujours me rappeler qui j'étais vriament et la tortillait entre mes doigts. Si j'avais pu me laisser aller, sans doute aurais-je éclatée en sanglots mais je ne le pouvais pas, Leah était toujours là et guettait, à l'affut de la moindre de mes faiblesse, de la moindre faille permettant de me toucher en plein coeur pour qu'elle puisse enfin débarasser le monde de ma présence. Si je n'avais pas été aussi chamboulée, si je n'avais pas eu aussi peur que ma voix ne tremble, si je n'avais pas eu tellement l'impression de paraître ridicule, j'aurais peut-être dit qu'elle était finalement, quelqu'un de respectable, quelqu'un de fort, une bienfaitrice de l'humanité. Après tout, nous étions des monstres, pas tous, non, mais certains. Comme ceux qui tuaient les humains, comme ceux qui massacraient les gens pour leur simple plaisir, ceux-là méritaient de mourir, je méritais de mourir.
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